La délégation de l’Union Européenne (UE) au Togo et Amnesty International-Togo ont inauguré vendredi une fresque réalisée au complexe scolaire Sainte Fatima de Tsévié (35 kilomètres de Lomé). Ces fresques s’inspirent du dynamisme et de la création des jeunes. L’ouvrage se veut une façon pour les 2 structures de montrer au monde que les droits humains peuvent être transmis à travers plusieurs outils.
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Réalisé par l’artiste graffeur Street, Djidjoélé Amédédji, l’ouvrage montre un enfant portant une bavette, une femme tenant le monde dans ses mains tout en ayant un peigne dans ses cheveux. Une balance de justice, un marteau et des mains levées vers le haut sont également visibles. Toutefois, l’ensemble de l’image exprime selon l’artiste, le besoin de protection, d’épanouissement et de liberté des personnes illustrées.
Le projet cible les écoles et les jeunes parce qu’ils représentent une dynamique importante, également un vecteur par lequel les valeurs de tolérance peuvent être transmises, de même que le respect de la dignité humaine.
« Nous avons fait le choix de l’enfant et de la femme parce que nous avons remarqué qu’ils sont les populations les plus vulnérables souvent violentés de leurs droits », a expliqué Djidjoélé Amédédji.
Les fresques ont été inaugurées par l’ambassadeur chef de délégation de l’UE au Togo, Joaquin Tasso Vilallonga en présence de Dantodji K. Ezi, chargé de mission au ministère des droits de l’homme, et Aimé ADI, président Amnesty International-Togo.
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L’œuvre en question a été réalisée à l’occasion du 72è anniversaire de la journée internationale de droit de l’homme, un évènement placé sous le thème : « reconstruire en mieux, défendons les droits de l’homme ».
« Nous avons encore choisi cette année de célébrer la journée internationale des droits humains avec les jeunes. Et à travers les œuvres d’arts pour illustrer combien la diversité togolaise devait contribuer au respect des droits de l’homme et de la dignité humaine », a indiqué M.ADI.
A l’occasion, l’ambassadeur chef de délégation de l’UE, Joaquin Tasso Vilallonga a rappelé l’importance de ce joyau réalisé sur le mur du complexe scolaire Sainte Fatima de Tsévié.
« Les enfants, lorsqu’ils passeront ici chaque jour, vont se rappeler de quelque chose d’important », disait-il.
Le club Amnesty International de Tsévié issu de l’école bénéficiaire a présenté un sketch portant sur la violence conjugale. Cette séance a permis aux membres du club de sensibiliser les participants sur les droits humains, la non-violence des femmes et la non-discrimination en milieu scolaire.
Rappelons que le complexe scolaire Sainte Fatima est une école amie des droits humains et de la réconciliation. Ce qui explique le choix porté sur lui dans le cadre des travaux réalisés.
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