L’ONG Recherche Action Prévention Accompagnement des Addictions (RAPAA) poursuit la croisade contre la consommation des substances psychoactives. En dehors des séances de sensibilisation organisées dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues 2019, l’organisation a mené une activité de dépistage du VIH et de sensibilisation à l’intention des usagers de drogues d’ilot de consommation. Plus de 300 personnes ont été touchées et plus de 2100 condoms ont été distribués.
L’action de sensibilisation et de dépistage volontaire dans l’ilot de consommation d’Aguiarkomé a été menée vendredi. Elle a permis d’offrir aux usagers de drogue ainsi qu’aux populations riveraines un service de dépistage du VIH, des séances de sensibilisation sur le rapport entre la consommation des substances et contamination aux IST. Occasion également d’écouter et de conseiller.
Trois équipes de RAPAA intervenaient dans le cadre de cette activité. Une équipe de prévention, une équipe de conseils et une autre qui s’occupait du dépistage.
« Les services ont été offerts par une équipe qualifiée et expérimentée en dépistage confidentiel, à la prévention et à l’accompagnement des personnes dépendantes », a déclaré Jules Apedjinou, le Directeur exécutif de l’ONG RAPAA.
Le responsable de RAPAA explique que sa structure a impliqué les chefs des ghettos qui, à leur tour, mobilisent les personnes concernées à accepter faire le test de dépistage.
L’intervention a touché 300 personnes. Elles ont été sensibilisées sur les risques de contamination au VIH et à l’hépatite. A l’issue, 132 personnes ont été dépistées. Il s’agit de 94 hommes et 38 femmes. La bonne nouvelle est qu’aucune des personnes dépistées n’est séropositive. Plus de 2106 condoms ont été distribués durant la sensibilisation. Le message phare était : Evitons la consommation des substances,… Faites votre dépistage.
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L’ONG espère étendre l’activité prochainement à d’autres quartiers de Lomé et aux autres localités.
RAPAA a toujours agit pour la prévention de la consommation des substances. Elle ne s’implique pas dans la répression qui est du ressort de l’État togolais. L’organisation annonce pour bientôt un projet d’unités mobiles pour mieux peaufiner ses activités à l’endroit de la cible.
« Avec ce projet, nous espérons faire plus et offrir d’autres services outre que la sensibilisation, les conseils et le dépistage au VIH Sida », a conclu M. Apedjinou.