Entre le gouvernement et les médecins, les choses ne sont pas aussi simples. Le 21 février dernier, les conclusions des travaux du groupe de travail du secteur de la santé ont été remises au Premier ministre, Sélom Klassou. Pour plusieurs, il s’agissait d’un accord signé entre le gouvernement et les agents de santé. En assemblée générale mercredi, le Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) a tenu à lever l’équivoque.
Les praticiens hospitaliers ont effectué mercredi leur rentrée sociale. Une assemblée Générale a été tenue dans ce sens. Cette rencontre a été l’occasion pour le nouveau bureau du Synphot de se présenter à la base du mouvement syndical.
« Le SYNPHOT a connu le 8 décembre dernier le renouvellement de son bureau. Aujourd’hui, il s’agit pour nous de nous présenter aux membres à la base et d’esquisser un peu notre plan d’action. Donc nous reprenons nos activités officiellement à compter de ce mercredi », a déclaré Dr Gilbert Tsolenyanu, le Secrétaire Général du Synphot.
Le bureau du Dr Tsolenyanu a également profité de l’occasion pour présenter à la base le rapport du groupe de travail remis la semaine dernière à Sélom Klassou. La séance a donc permis de faire un résumé succinct des conclusions contenues dans le document.
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Et dans son intervention, le Secrétaire général du Synphot a tenu à préciser que le rapport n’est pas un accord entre les praticiens hospitaliers et le gouvernement togolais.
« Il s’agit d’un document technique basé sur les points soulevés par le gouvernement dans l’arrêté du 04 avril 2018 », a-t-il insisté.
Pour Dr Tsolenyanu le rapport s’articule autour de 4 axes que sont : le recrutement du personnel, la modernisation du système de santé au Togo, le statut particulier des agents de santé et la recherche des voies et moyens pour un apaisement du climat social dans le secteur de la santé.
Notons que le groupe de travail avait été mis en place à la suite des mouvements qui ont secoué le secteur de la santé au cours du premier trimestre de l’année 2018.