La mort lundi du colonel Bitala Madjoulba embrase, la préfecture de Doufelgou au nord Togo. Jeudi, des habitants de la localité ont envahi les rues pour réclamer justice au Chef corps du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR). Pour les manifestants, le décès du colonel est une disparition de trop dans l’armée togolaise.
« Nous voulons la vérité sur la mort de notre frère » et encore « Doufelgou ne peut pas continuer par perdre ses fils sans que personne ne réagisse » sont les deux revendications principales qu’on pourrait lire sur les placards des manifestants.
Selon le républicain, la marche a démarré à Siou, village natal du défunt et a chuté à la préfecture de Doufelgou en passant par Tenega.
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Même le déplacement du préfet sur le lieu de rassemblement n’a pas dissuadé les manifestants. Ils ont contre vents et marées battu les pavés pour démontrer à quel point la vérité sur la mort du colonel Madoulba urge.
De l’aveu des populations, la manifestation pourrait être intensifiée et étendue à d’autres localités si le dossier n’est pas traité avec diligence.
Retrouvé mort dans son bureau, le colonel Madjoulba est victime d’un assassinat, selon Essolizam Poyodi.
Le procureur de la République a confié mercredi à RFI, qu’une balle a été trouvée dans le corps du Chef corps du 1er BIR après l’autopsie. Une enquête est ouverte et tous ses proches collaborateurs sont écoutés.
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