Après les clarifications fournies lundi par Gerry Taama, le président du Nouvel Engagement Togolais (NET) au sujet de son agression par des personnes se réclamant de l’opposition à Bruxelles (Belgique), le Mouvement des jeunes pour Unir (MJU) réagit. La jeunesse du parti de Faure Gnassingbé déplore et condamne un acte ignoble révolu et regrettable à bien des égards. Par la même occasion, elle s’est également prononcée sur le dialogue inter-togolais.
C’est à travers un communiqué que cette frange de l’Union pour la République (UNIR) s’est prononcée au sujet de l’agression dont a été victime Gerry Taama le 3 juillet dernier. Pour le MJU, il est inadmissible que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2015 ait été l’objet des voies de fait de la part de « quelques compatriotes se réclamant de la coalition des 14 partis » pour sa divergence d’opinion sur la situation Togolaise.
« Le mouvement des jeunes Unir déplore et condamne sévèrement cet acte ignoble révolu et regrettable à bien des égards et tient à faire observer qu’il est inadmissible que la liberté d’opinion soigneusement défendue et entretenue par le président de la République et le gouvernement puisse être mise en mal par des individus se réclamant des regroupements politiques donneurs de leçons de démocratie », lit-on dans la note signée par Kanka-Malik Natchaba.
Pour le MJU, la sauvegarde de la paix sociale incombe à tous et nul ne saurait admettre, ni tolérer un acte d’où qu’il vienne allant dans le sens du sabotage de la compromission des efforts de la communauté internationale et des protagonistes, à parvenir à un consensus global.
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Le Mouvement des Jeunes pour Unir a profité de l’occasion pour se prononcer sur le dernier communiqué des facilitateurs de la crise togolaise. Malik Natchaba et ses compères se félicitent des recommandations faites par les facilitateurs à l’issue de la rencontre du 27 juin dernier avec les protagonistes de la crise.
« Le Mouvement des Jeunes Pour Unir exhorte le gouvernement à emboiter le pas aux facilitateurs, en inscrivant le dialogue dans un délai à l’issue duquel force restera au calendrier républicain », écrit Malik Natchaba.