Le mardi dernier, le gouvernement togolais a accusé l’opposition d’avoir invité au Togo des mercenaires pour commettre des actes de violences lors des manifestations de rues en cours. Mercredi, les manifestations ont dégénéré dans la ville de Mango (549 km de Lomé) faisant un mort et 24 blessés par balles. Le ministre de la sécurité, Yark Damehane accuse des militants du PNP. Un renfort a été envoyé dans la ville.
La ville de Mango a été le théâtre de violences mercredi. Selon le ministre Yark Damehane de la sécurité, ce sont des violences provoquées par les partisans du PNP (Parti national panafricain, ndlr), habillés en rouge. Ils auraient blessé les cadre du parti UNIR qui se réunissaient au niveau de l’école catholique de la ville et brûler des voitures et des maisons appartenant aux militants du parti au pouvoir.
Le ministre de la sécurité a indiqué que des tirs d’armes à feu ont été effectués à partir des rangs des manifestants du PNP. Yark Damehane dresse un bilan lourd avec un enfant de 10 ans tué, 24 personnes blessées dont 4 par fusils de chasse et 6 par arme de guerre. 7 personnes ont été interpellées. Il déplore également le saccage et le pillage de 7 maisons, l’incendie de 3 maisons, l’incendie de 3 véhicules, de 10 motos.
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Le colonel Yark a également dénoncé des actes inimaginables qui se commettaient dans la ville jusque dans la nuit de mercredi. Selon lui, des militants du PNP s’attaquent aux domiciles des forces de l’ordre et de sécurité.
Le ministre a annoncé que des renforts sont envoyés pour les maîtriser et calmer la situation. Il précise que deux tireurs ont été identifiés et sont activement recherchés. 6 armes de guerre actuellement dans la nature sont également recherchées.
C’est dans ce contexte que l’opposition togolaise appelle à une nouvelle manifestation ce jeudi.