Le Front des Médias contre les Maladies de Transmission Animale (FMMTA) remet sur le tapis la question de la lutte contre les zoonoses, surtout en cette période de fin d’année où les consommateurs des viandes sont souvent méfiants. Mercredi, en collaboration avec le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, il a organisé une session de renforcement de capacités à l’intention des journalistes sur la lutte contre les zoonoses.
Une cinquantaine de journalistes de la presse publique et privée ont pris part à cette rencontre.
Les communications ont été faites par Ibrahim Barry, Vétérinaire-Inspecteur à la direction de l’élevage et Ambroise Kpondzo, Coordonnateur du FMMTA.
Les exposés ont porté sur les rôles des journalistes et sur les zoonoses et ont permis aux participants d’aller à la découverte de certaines maladies animales, appelées encore zoonoses, leur mode de contamination d’animale à animale, quelque rare fois d’animal à l’homme et de ses conséquences sur les activités du secteur.
La session a aussi permis aux journalistes de savoir comment traiter les informations concernant le secteur de la santé animale pour éviter de semer la psychose au sein des acteurs clés de la filière animale mais aussi dans tout le pays et qui peut provoquer des désastres économiques.
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En lançant les travaux, Komlan Batawui, le Directeur de l’élevage a indiqué que les médias restent la cible importante pouvant aider à parvenir à l’éradication totale des zoonoses d’ici 2030.
« Nous avons pensé aux journalistes dans notre lutte contre les zoonoses pour que d’abord, ils adhèrent à notre politique et ensuite pour qu’ils apportent des informations crédibles sur la question et aussi donner des alertes », a expliqué M. Batawui.
Pour sa part le FMMTA a rassuré le ministère en charge de l’agriculture de sa disponibilité à continuer par renforcer les capacités des siens sur le sujet.
« Nous comptons sur votre soutien pour atteindre d’autres confrères des quatre autres régions du pays dans les jours et semaines qui sont devant nous », a sollicité Ambroise Kpondzo.