Des menaces de morts planent sur une demi-dizaine de journalistes togolais. Le sujet indigne l’OTM, le CONAPP, l’URATEL, l’UJIT et le SYNJIT qui condamnent dans un communiqué conjoint cet état de fait et interpellent les autorités togolaises.
Ces associations professionnelles de la presse togolaise disent constater que depuis quelques jours, des photos-montages de journalistes notamment d’Aimé Ekpe, Credo Teteh, Eli Goka-Adokanou et Firmin Teko-Agbo circulent sur les réseaux sociaux.
Ces images, précisent-elles, sont accompagnées d’injures et plus graves, de menaces d’atteinte à leur intégrité physique et de mort sur leurs personnes.
« Ces confrères sont indexés, stigmatisés et menacés parce que leurs analyses et commentaires sur la situation sociopolitique dans notre pays, seraient favorables au gouvernement » ajoutent-elles expliqué.
A ceux-ci, s’ajoute Joseph Gadah qui a été victime d’intimidations pour ses positions exprimées lors d’une émission sur une radio de la place.
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L’OTM, le CONAPP, l’URATEL, le SYNJIT et l’UJIT s’insurgent contre ce qu’elles appellent la stigmatisation sur les réseaux sociaux des confrères et la tentative d’entraver la pluralité des opinions dans l’espace public et médiatique au Togo.
Tout en rappelant aux auteurs de ces divers actes qu’ils pourront être assignés en justice, la presse togolaise interpelle les autorités afin qu’elles mettent tout en œuvre pour garantir aux journalistes et autres agents de médias, le libre exercice de leur profession.
Aux hommes de médias, les organisations de presse en appellent au respect des règles d’éthique et de déontologie, et à faire preuve de vigilance et d’élan de confraternité dans « cette période où certains veulent remettre en cause un droit chèrement acquis, celui de la liberté d’expression ».