Le Réseau panafricain des Journalistes pour la paix et la Non-violence Electorale (J2PE) a été porté sur les fonts baptismaux mardi à Lomé. L’organisation se donne pour mission d’apporter une contribution à la sauvegarde de la paix en créant une synergie d’actions positives pour la promotion de la Non-violence, du vivre ensemble et de la paix sociale.
Le J2PE entend sensibiliser, former et informer les populations sur la problématique de la violence. Il s’agira pour lui de promouvoir les textes togolais, ouest-africains, africains et internationaux sur les vertus de la paix et de la sécurité. De même, cette organisation de journalistes compte parvenir à un développement de la citoyenneté démocratique et intégrationniste par la vulgarisation des textes sur le développement.
« Nous comptons accompagner les structures nationales engagées dans la culture de la paix, la lutte contre la circulation et la prolifération des armes, former les journalistes au droit international humanitaire, créer et animer dans les médias nationaux des desks pour lutter contre la désinformation susceptible de mettre en péril la paix », a déclaré El-Hadj Moshood Boukari, le président du réseau.
Pour M. Boukari, les médias ont un rôle considérable à jouer dans la résolution des crises sociopolitiques que connaissent les pays africains. Le responsable du J2PE qu’il sera nécessaire de combattre les informations infondées et autres qui mettent en péril la cohésion sociale dans les pays africains.
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La démarche de ce réseau de journalistes est saluée par le ministère de la sécurité et de la protection civile. Prenant part au lancement des activités de l’organisation, le représentant du général Damehame Yark a assuré que les autorités apporterons leur soutien ses actions
« Le ministère de la Sécurité en particulier accorde beaucoup d’importance à ce réseau qui vient d’être mis en place et qui vise à prôner la paix et la non-violence mais aussi qui veut faire en sorte que les problématiques liées aux périodes électorales soient bien comprises par les populations afin d’éradiquer les violences. Il n’est un secret pour personne que les périodes électorales sont souvent émaillées de violences et si des bonnes volontés se mobilisent pour sensibiliser les populations, c’est vraiment une initiative à saluer », a indiqué Bamama Baragou, représentant du ministre de la Sécurité et de la protection civile.
Au Togo, les périodes électorales sont souvent des moments de violence et de fragilité de la paix. Le pays s’apprête à tenir de nouvelles élections dans les prochaines dans un contexte d’incompréhensions entre les acteurs politiques.