Traqués depuis quelques jours par les autorités béninoises, les « gay-mans », qui s’adonnent aux crimes rituels pour se faire de l’argent facile sont signalés au Togo. Selon les autorités policières béninoises, plusieurs de ces individus dépourvus de toute moralité ont pris la direction du Togo pour échapper à l’opération policière. Le ministre togolais de la sécurité et de la protection civile, Damehame Yark est interpellé. Pour plusieurs citoyens, le Colonel doit agir dès maintenant pour éviter d’être dans la réaction après les forfaitures.
Ces dernières semaines, l’on a enregistré presque chaque jour des assassinats odieux d’enfants, de jeunes filles ou de personnes adultes au Bénin. Ces faits sont la marque des individus assoiffés de richesse facile et sans efforts qui égorgent froidement ces âmes innocentes à leurs fétiches.
Selon le mode opératoire décrie par la police béninoise, le sang des individus égorgés est recueilli pour offrande aux fétiches pour obtenir de ces esprits, une richesse rapide. Une situation qui a interpellé les autorités béninoises qui ont commencé par agir afin de ramener la quiétude au sein de la population notamment dans les villes et campagnes.
Selon les observateurs de la vie béninoise, ces « gay-mans » ne sont autre que les cybercriminels et autres trafiquants combattus de façon farouche par le régime de Patrice Talon. Depuis donc, ils ne disposent plus de marge de manœuvre pour arnaquer les expatriés
« La cybercriminalité a pris un coup. Les gay-mans sont de plus en plus inscrits au régime chômage. Plus de liquidité pour séduire les femmes et les détourner de leurs foyers conjugaux. D’où la trouvaille d’égorger des êtres humains pour obtenir de l’argent directement des esprits malins disent-ils », a indiqué un policier béninois.
La réaction de la police béninoise a été énergique. Des dizaines d’entre ces gay-mans ont été arrêtés à Cotonou et dans d’autres villes du Bénin. Ceux qui se sont enfuis dans le département de Mono et à Hilacondji (frontière avec le Togo) ont été traqués et arrêtés. Les criminels qui ont échappé aux mailles du filet sont ceux qui ont réussi à entrer au Togo, affirment les autorités béninoises.
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Et depuis le début de la semaine, les populations togolaises ne cessent d’exprimer leurs inquiétudes au sujet de cette information. Surtout que des agents immobiliers signalent que certains de ces gay-mans logent actuellement dans certaines contrées du Togo, notamment à Baguida, près de Lomé.
« Nous avons logé plusieurs jeunes béninois ces derniers jours à Baguida. Les gens disent qu’ils sont des gay-mans. Ils cherchent des appartements meublés dont les prix se situent entre 150 000 et 300 000. Ils cherchent des choses de luxe. Ce sont des jeunes qui ont tous des voitures. Ils utilisent la connexion internet. Je vous alerte. Prenez soins de vos enfants… », a lancé un agent immobilier sur les réseaux sociaux.
Des voix se lèvent pour interpeller le ministre togolais de la sécurité et de la protection civile, Damehame Yark à mettre en place des moyens pour traquer ces hors la loi avant qu’ils ne commencent à commettre des forfaits au Togo. La police et la gendarmerie doivent redoubler d’effort pour cueillir ces individus dits « gay-mans » qui s’adonnent aux crimes rituels.
De même, la population togolaise doit s’organiser pour dénoncer tout suspect gay-man béninois qui se trouverait dans une maison sur toute l’étendue du territoire.