Konrad Adenauer Stiftung (KAS) poursuit ses efforts pour le développement économique des pays de l’Afrique occidentale. Lundi, cette fondation a ouvert à Lomé la 3è rencontre sur la démographie et le développement économique en Afrique de l’Ouest. Les travaux ont été officiellement lancés par Essohanam Edjeou, directeur de cabinet du ministre de la planification du développement et de la coopération. Il est question d’emmener les pays de la région à mettre à profit la forte démographie qu’ils connaissent.
L’atelier sur la démographie et le développement économique en Afrique de l’ouest se tient à l’intention des cadres de différents ministères, des parlementaires et des chercheurs pour 3 jours. Il fait suite à celui de Conakry et d’Abidjan. Il découle d’un constat.
En effet, selon KAS, l’Afrique connaît une population très jeune avec une plus forte croissance démographique mais paradoxalement elle reste un continent qui enregistre le plus de pauvres.
En Afrique occidental par exemple, on estime à plus de 60% la population ayant moins de 35 ans. Cependant, cette situation démographique n’est pas favorable à la création de la richesse.
Allier démographie et développement économique
La population continue de croître beaucoup plus rapidement que la production des richesses.
« L’atelier entend réfléchir à la croissance démocratique des pays de l’Afrique de l’ouest afin de formuler des recommandations aux décideurs pour des décisions qui vont dans le bon sens », a expliqué Théodore Golli.
Le chargé de Programme dialogue politique en Afrique de l’ouest de KAS clarifie qu’une forte démographie est un atout et une solution pour le problème de main d’œuvre. Mais, « il y a une nécessité de planifier la politique démographique ».
A l’ouverture des travaux, M. Edjeou a signalé que la démographie et le développement restent une priorité dans les 0DD et dans l’agenda 2020-2063 de l’Union Africaine.
« La maîtrise de la fécondité constitue un défi majeur et un volet important dans le processus d’exploitation du dividende démographique pour le développement de nos États », a-t-il ajouté.