Le gouvernement togolais est fidèle à sa ligne de conduite dans la gestion de la pandémie du coronavirus. Constatant la recrudescence des cas de la Covid19 dans plusieurs pays du monde et particulièrement en Afrique de l’Ouest, les autorités togolaises comptent éviter l’augmentation incontrôlée des cas après les fêtes de fin d’année. Les mesures restrictives relatives à cette période expliquent mieux cette volonté.
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Le 20 décembre dernier, le gouvernement togolais a, sur avis du conseil scientifique et suite à des concertations avec les différents acteurs (leaders religieux, élus locaux, préfets, patronat, syndicats des tenanciers de bars et restaurants, etc.), pris une décision instaurant le couvre-feu et d’autres restrictions.
Ainsi, le Grand Lomé est sous couvre-feu du 20 décembre 2020 au 3 janvier 2021 entre 22 heures et 5 heures du matin. Les 24 et 25, et 31 décembre 2020, et le 1er janvier 2021, l’horaire de ce couvre-feu va de 23 heures à 5 heures du matin.
A l’intérieur du pays, le couvre-feu est prévu pour avoir lieu les 24, 25 et 31 décembre 2020, et le 1er janvier 2021, de 23 heures à 5 heures.
Le gouvernement a également interdit de consommer sur place dans tous les bars sur toute l’étendue du territoire national, y compris dans les bars traditionnels. Les night-clubs et les dancings restent strictement fermés. Les rassemblements de plus de 15 personnes sont interdits sur toute l’étendue du territoire national et les événements culturels et commerciaux, notamment les spectacles, campagnes publicitaires, célébrations de mariage, de baptêmes, et autres sont interdits du 20 décembre 2020 au 3 janvier 2021 sur toute l’étendue du territoire national.
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La célébration de cultes religieux est interdite, sauf un jour par semaine (vendredi pour les musulmans et dimanche pour les chrétiens) sur toute l’étendue du territoire du 20 décembre 2020, au 3 janvier 2021. Toutefois, des célébrations sont autorisées les 24, 25 et 31 décembre 2020 et le 1er janvier 2021 dans le strict respect des mesures barrières et des horaires du couvre-feu.
Le gouvernement veut ainsi préserver les populations contre une explosion des cas de contaminations dont la prise en charge devient très couteuse. En effet, l’Etat togolais prend en charge à 100% le traitement des personnes infectées.
On se souvient qu’en août dernier dans certaines villes du pays notamment à Sokodé, Tchamba et Adjengré au lendemain de la célébration de la fête de Tabaski, des cas positifs ont explosé. Les mesures actuelles ont été prises par précaution.
On apprend le monitoring de la période continue d’être assuré par la CNDH, les Organisations de la société civile (OSC) et est coordonné par le Ministère des droits de l’homme. En cas de bavure policière, les populations sont invitées à contacter le 1014 qui reste opérationnel.
Rappelons qu’à ce jour, le Togo a enregistré 3 555 cas confirmés, dont 226 cas actifs, 3 261 cas guéris et 68 décès.
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