Le Général Damehame Yark a dressé un bilan satisfaisant du premier jour du couvre-feu observé jeudi à Lomé. Pour le ministre de la sécurité et de la protection civile, les forces de l’ordre ont dans l’ensemble fait un travail « honorable ». Au même momnet, il annonce que des enquêtes pourraient être ouvertes pour situer l’opinion sur des bavures policières commises sur certains citoyens.
Lomé, la capitale togolaise a vécu hier jeudi sa première journée de couvre-feu. Décrétée par le Chef de l’Etat, dans l’Etat d’urgence sanitaire dû à la pandémie au coronavirus, l’opération a été effective de 20h à 6h.
Que ce soit au carrefour GTA, ou à Deckon, ou encore au carrefour 2 lions, la circulation était devenue vide déjà à partir de 19h 50.
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Policiers, gendarmes, composant la Force Spéciale anti-Pandémie (FOSEP) étaient aux avant-postes pour le respect d’un tel décret présidentiel.
« Les agents ont fait bien travail. Je ne dis pas qu’ils sont à 100% corrects…J’ai dit tout à l’heure que les instructions ont été données que la majorité a appliquées », a précisé le Général Yark.
Paradoxalement, des vidéos postées sur la toile ont montré des éléments de FOSEP en train de rouer de coups certains citoyens. Celle qui semble être authentique est la vidéo qui a montré une dame sortie de chez elle pour dit-elle aller chercher de quoi manger.
La citoyenne qui dit n’avoir pas été informée du couvre-feu a été sérieusement molestée par les forces de l’ordre et de sécurité. Plusieurs autres cas de bavures ont été signalés par plusieurs citoyens de la capitale. Se prononçant sur le sujet, le ministre annonce que les responsabilités seront situées.
« Je regrette ce qui lui est arrivé, si vraiment cela s’est passé comme ça….Je le regrette vraiment. Après on va remonter pour voir qui a fait quoi et pourquoi », a rassuré le ministre chez nos confrères de Victoire FM avant d’ajouter: « La Force anti-pandémie n’est pas obligée d’utiliser les fouets et matraques dans la mission qui lui est assignée. Ceux qui le font sont des agents qui ne veulent pas respecter l’ordre que nous leur avons donné ».
Toujours sur le sujet, le général Yark explique que l’utilisation des fouets et des matraques sont les derniers recours de cette force spéciale anti-pandémie pour faire respecter les décisions du Chef de l’Etat.
Le Général Damehame Yark a informé que de tels dérapages de FOSEP peuvent être signalés soit sur le 111, ou le 117, ou le 172 ou encore sur le 1014, des numéros verts mis en place par le gouvernement.
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