Kara et Sokodé ne font pas l’exception. Les groupes de manifestants du PNP ont été empêchés de se regrouper pour démarrer la manifestation synchronisée prévue pour se tenir dans les villes de Lomé, Anié, Sokodé, Bafilo et Kara. Après Lomé, les forces de l’ordre ont dispersé les regroupements provoquant ainsi une débandade.
Un peu comme à Lomé, alors que les manifestants de Kara cherchaient à se regrouper au lieu de rassemblement, ils ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre et de sécurité qui ont reçu l’ordre d’empêcher tout attroupement.
Des témoignages qui nous sont parvenus de Kara font état de ce qu’il y a déjà deux blessés évacués à l’hôpital de la ville. De même, deux responsables du PNP Kara sont arrêtés et gardés à la Gendarmerie de Kara.
C’en est donc suivi des courses-poursuites entre forces de l’ordre et les manifestants avec des arrestations à la clé.
A Sokodé, des confrères surplace nous signalent que les manifestants ont fait semblant de respecter l’itinéraire décidé par le gouvernement. Mais arrivé au niveau de la Poste de la ville, ils ont dévié et emprunté l’itinéraire initial prévu par le PNP, occupant ainsi la national n°1.
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Les forces de l’ordre et de sécurité de la ville n’ont pas eu deux choix à faire. Ils ont tiré les grenades lacrymogènes pour libérer la route.
C’est le même scénario partout. Tant que le PNP ne suivra pas les itinéraires décidés par le gouvernement, sa manifestation est illégale et doit subir la rigueur de la loi. Les ministres Yark Damehane et Payadowa l’ont indiqué jeudi et réitéré toute la journée de vendredi.
Pendant ce temps, on note un semblant de calme à Lomé où les manifestants convergent vers Agoè-Assiyéyé d’où ils devraient marcher jusqu’au Stade d’Agoè, selon l’itinéraire du gouvernement.