Pax Africana a appelé vendredi l’ensemble des acteurs politiques de la Côte d’Ivoire notamment le Président Alassane Ouattara à agir auprès de la Cour Pénale Internationale pour la libération de Laurent Gbagbo écroué depuis 2011. Selon la Fondation présidée par l’ancien Secrétaire général de l’OUA, actuelle Union Africaine, Edem Kodjo, la remise en liberté de l’ex Président ivoirien va consolider davantage la réconciliation et décrisper une fois pour de bon la tension sociopolitique en Côte d’Ivoire.
Dans un communiqué, la Fondation « Pax Africana » a félicité Alassane Ouattara qui a amnistié le 06 août dernier 800 Ivoiriens «poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise post-électorale de 2010 ou des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011».
Cette amnistie collective dont a bénéficié Simone Ehivet Gbagbo, l’ex-première dame ouvre un nouveau chapitre dans le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire en panne depuis plus de huit ans, selon la Fondation.
Elle est aussi une œuvre incontournable à consolider pour donner de la vigueur à la reprise de la croissance économique de ce pays, locomotive de l’économie de l’UEMOA, ajoute Pax Africana qui exige de M. Alassane plus de largesse (ndlr).
« A l’heure où la Côte d’Ivoire s’apprête à vivre de nouveaux processus électoraux (municipales et régionales en octobre prochain, présidentielle en 2020), et dans la dynamique de la réconciliation, la Fondation « Pax Africana » appelle à une libération prochaine de l’ex-Président Laurent Gbagbo, détenu depuis 2011 à La Haye, pour crimes contre l’humanité», indique le communiqué.
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Edem Kodjo en appelle à la lucidité, la magnanimité et au sens patriotique de l’ensemble des acteurs politiques ivoiriens pour agir auprès de la cour en vue de parvenir à la remise en liberté de Laurent K. Gbagbo.
Pour l’ancien Premier Ministre togolais, l’élargissement de l’ancien dirigeant ivoirien aura le mérite de décrisper durablement l’atmosphère politique en Côte d’Ivoire, réduire les séquelles de la crise post-électorale d’avril 2011 et de redynamiser le prestige bien entamé de la fameuse CPI.