Le Collectif des Associations contre l’Impunité au Togo (Cacit) se déclare pour le Haplucia, l’organisme étatique qui combat la corruption au Togo. Pour l’organisation de la société civile, la corruption constitue un véritable obstacle pour la mise en œuvre des droits et empêche le développement du Togo. A cet effet, elle a renforcé les capacités de 15 acteurs sur les droits de l’homme et la corruption le 16 octobre dernier à Kara.
L’initiative du Cacit s’inscrit dans le cadre de son projet de renforcement de l’accès des victimes de violations des droits de l’homme à la justice et a lutte contre la corruption au Togo.
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Elle a permis d’outiller des organisations de la société civile, journalistes, agents en charge de l’application de la loi et des points focaux du Cacit sur la corruption en lien avec les droits de l’Homme et définir la collaboration qui doit exister entre les actions du gouvernement, les initiatives des OSC et médias dans la lutte contre la corruption.
A l’arrivée, les participants ont été invités à s’engager pour une contribution significative dans la lutte contre l’impunité dans leurs communautés. Un rapport récapitulant les entraves et les défis ainsi que les recommandations sur la lutte contre la corruption au Togo a été aussi élaboré.
Selon le CACIT, la corruption constitue un véritable obstacle pour la mise en œuvre des droits de l’homme autant qu’elle empêche le développement des pays.
« Les pays ont donc intérêt à trouver des solutions adéquates à la lutte contre ce fléau afin de permettre aux populations de jouir véritablement des fruits d’une administration saine des finances et des projets du pays », a-t-il rappelé.
L’organisation de défense de droits humains reconnait les efforts du gouvernement dans cette bataille. En témoigne la création de Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA). Elle invite tous les acteurs à s’y impliquer.
« Les organisations de la société civile peuvent (et doivent) assurer l’impulsion, donner de la force et occuper le leadership de la lutte, tant au niveau national que mondial, contre la corruption. Les efforts que ces organisations auront à fournir constitueront ainsi un cadre solide dans lequel viendront s’inscrire les actions des pouvoirs publics et des entreprises », ont a exhorté Justin Abalo BADJALIWA, coordinateur du programme régional-Afrique du CACIT,représentant le direcheur exécutif pour l’ouverture de la rencontre.
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