La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) sollicite la mobilisation d’autres partenaires politiques du Togo contre le projet de changement de Constitution. Le regroupement appelle les leaders politiques et de la société civile « à se joindre à lui » pour des actions communes. La DMK propose alors le Front de Refus pour le Salut du Togo (FREST) dont l’objectif principal est de faire blocage au Projet de révision de la constitution de la République Togolaise.
Pour la DMK, il y a péril en la demeure. C’est pourquoi elle décide de lancer un vibrant appel patriotique et solennel dénommé l’Appel Républicain du 20 mars 2024.
L’appel est lancé à tous les leaders politiques, à toutes les organisations de la société civile, à tous les compatriotes et combattants de la liberté dans la diaspora, les étudiants, les enseignants, les fonctionnaires, à tous les paysans, à tous les commerçants, à tous les artisans, à tous les artistes, à tous les chômeurs, à la Jeunesse, aux femmes. Bref à toutes les forces vives de la nation à une mobilisation générale synchronisée sur toute l’étendue du territoire national en vue de la reconquête de la Souveraineté Intégrale du Togo (SITO).
« La DMK lance un vibrant appel à tous les leaders politiques et de la société civile de même qu’à la diaspora togolaise de par le monde en vue de la constitution d’un large Front de Refus pour le Salut du Togo (FREST) », a invité le regroupement qui faisait sa première sortie après le décès de son candidat à la dernière présidentielle.
La Dynamique que coordonne Paul Missiagbeto déclare que le temps est venu de sortir des bureaux, des chambres et des maisons respectives pour battre le pavé.
FREST contre la modification de la constitution
La sortie de la DMK fait suite au projet de révision de la Constitution de la République Togolaise dont la finalité est de passer à un régime parlementaire.
Pour M. Missiagbeto, le FREST doit s’investir d’une mission de blocus dudit projet. Il estime que le projet traduit la volonté de tripatouiller la Constitution togolaise avec une assemblée nationale dont le mandat a pris fin le 31 décembre 2023.
Par conséquent, argue la DMK, les dispositions de l’article 52 de la Constitution togolaise ne permettent en aucun cas à l’actuelle assemblée nationale de modifier la constitution jusqu’à vouloir changer de République.
« Constatant le vide institutionnel, l’assemblée nationale et le gouvernement sont illégaux car le gouvernement tire sa légitimité du parlement. Vouloir modifier la constitution avec une assemblée nationale qui est illégale est très Scandaleuse et très périlleuse », a conclu la DMK.
Elle conseille à cet effet à Faure Gnassingbé, le président de la République togolaise d’écouter la voix du souverain peuple pour éviter au pays le chaos.