Les Experts du Conseil de l’Entente tiennent depuis lundi à Lomé et ce pour trois jours leur troisième réunion extraordinaire de l’année. La section de Lomé va examiner et adopter les résultats et les recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel et le nouveau plan stratégique de l’organisation. Les travaux ont été lancés par Abra Afetse-Tay, présidente du Comité des Experts du Conseil de l’Entente, représentant Robert Dussey, le ministre togolais des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine en présence du Secrétaire Exécutif Adjoint du Conseil Abdoulaye Mohamadou.
L’audit institutionnel et organisationnel du Conseil de l’Entente et l’élaboration d’un nouveau plan stratégique (2018-2022) pour les cinq prochaines années ont été procédés dans la perspective de la mise en œuvre des engagements pris par l’organisation dans le cadre des différents partenariats notamment pour ce qui concerne sa visibilité et sa viabilité.
L’audit institutionnel et organisationnel a notamment pour objectifs l’amélioration du cadre institutionnel et organisationnel existant y compris le mode de fonctionnement. Il met aussi en exergue les questions financières.
Quant au plan stratégique, il définit les grandes orientations des quatre axes stratégiques retenus pour permettre à l’organisation d’atteindre ses objectifs. Ce nouveau plan prend en compte les questions liées au genre, à la jeunesse, à la migration ainsi que son évaluation financière.
La troisième réunion extraordinaire consacrée à ces deux outils indispensables pour non seulement le rayonnement et la pérennité mais aussi pour l’accroissement et la rentabilité du Conseil permettra à l’organisation de prendre son véritable envol, selon M. Mohamadou.
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Pour Mme Afetse-Tay, la réunion de Lomé revêt une importance stratégique pour l’avenir de l’institution.
« Après la phase de fondation, il s’agira de se projeter dans l’avenir en dotant l’institution des outils et instruments aptes à consolider les acquis dans le domaine de la gouvernance administrative et financière, à mobiliser les financements, à mieux gérer les partenariats pour répondre aux attentes des laborieuses populations de notre Espace », a-t-elle ajouté.
A titre de rappel, après 6 ans d’implémentation, le Conseil de l’Entente que composent le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo dispose de nos jours une base solide institutionnelle et d’une gouvernance conforme aux standards internationaux.
De nombreux projets ont permis l’accès à l’eau potable et à l’énergie solaire aux populations rurales de l’espace améliorant de façon significative les conditions de vie des habitants.