La vague contre la vente des migrants en Libye ne s’estompe pas. A la suite de plusieurs mouvements et leaders d’opinions africains, les présidents en exercice de l’Union Africaine et de la CEDEAO lèvent la voix contre ce crime en cours depuis longtemps en Libye. Alpha Condé a exprimé son indignation et Faure Gnassingbé a dénoncé une infamie qui doit prendre rapidement fin.
Le président en exercice de l’Union Africaine condamne le commerce abject de migrants en Libye et condamne fermement une pratique d’un autre âge.
« L’Union Africaine invite instamment les autorités libyennes à ouvrir une enquête, situer les responsabilités et traduire devant la justice les personnes incriminées », a indiqué Alpha Condé qui demande également aux dirigeants libyens de revoir les conditions de détention des migrants.
Sur son compte twitter, Faure Gnassingbé a indiqué que la CEDEAO entend prendre des mesures idoines pour mettre fin à la traite négrière remise au goût du jour ces derniers mois en Libye. Le Président en exercice de l’organisation communautaire ouest-africaine.
Pour le Chef de l’Etat du Togo, rien ne justifie la traite négrière, mieux l’esclavage en ce 21è siècle. M. Gnassingbé affirme que ce qui se passe ces derniers jours en Lybie où des jeunes africains sont enfermés dans des cages puis vendus aux plus offrants n’est qu’une infamie.
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Dans une de ses vidéos qui circule depuis 72h sur les réseaux sociaux, Claudy Siar, celui qui se dit descendant d’esclave interpellait les dirigeants africains a, en dehors des profits qu’ils tirent des richesses du continent, à s’occuper aussi des jeunes.
Faure Gnassingbé annonce qu’après concertation avec mes pairs de la sous-région ouest africaine, des mesures hardies seront prises contre ce phénomène affligeant pour le continent et l’humanité toute entière.
De son côté, Alpha Condé estime que ces pratiques modernes d’esclavage doivent cesser et que l’Union Africaine usera de tous les moyens à sa disposition pour que plus jamais, pareille ignominie ne se répète.