Le bureau exécutif du Comité national olympique du Togo (CNO-Togo), dirigé par Déladem Akpaki, réagit au quart de tour aux critiques des présidents de 4 fédérations portées contre lui. Dans un communiqué publié jeudi, soit 24 heures après la sortie médiatique des frondeurs, le bureau dénonce une attitude ‘’des présidents suspendus’’. Il rassure les acteurs du sport de la tenue effective de l’assemblée nationale élective du 07 décembre prochain, d’ailleurs avec la présence de l’émissaire du Comité international olympique.
Au cours d’une sortie médiatique, le 27 novembre 2024, quatre (04) présidents de fédérations nationales sportives ont dénoncé une mauvaise gestion, des injustices et des suspensions arbitraires et intempestives utilisées par le Président du CNO-Togo contre certains membres du CNO-Togo.
« Le CNO-Togo dénonce cette attitude d’autant qu’il n’a été, à aucun moment, saisi par ces quatre présidents de fédérations », a réagi le bureau exécutif.
Des précisions sur les suspensions et la gestion
Dans son communiqué, le CNO-Togo précise que 07 fédérations sur 21 qui lui sont affiliées, ont été suspendues par l’Assemblée Générale ordinaire du 8 décembre 2023 pour n’avoir pas contracté des polices d’assurance en faveur de leurs athlètes et encadreurs, conformément à l’article 27 de la Charte Olympique et aux articles 43, 44, 45 de la Loi nationale N°2021-008 du 07 mai 2021 fixant les règles d’organisation, de développement et de promotion des activités physiques et sportives au Togo.
Le document détaille que la Loi N°2021-08 dispose en son article 43 que « La pratique des activités physiques et sportives, dans le cadre de la vie associative est subordonnée aux conditions de protection et de garantie suivantes : le contrôle et le suivi médical, le contrôle antidopage, l’assurance, la responsabilité civile et pénale ».
Par ailleurs, l’article 45 précise que : « Les associations, les unions et les fédérations sportives, pour l’exercice de leurs activités, souscrivent à un contrat d’assurance de responsabilité civile et un contrat d’assurance individuel accident »
« Cependant la lettre de suspension a précisé que ces fédérations recouvreront leurs voix délibératives dès qu’elles se conformeront aux textes susmentionnés », a justifié le bureau exécutif du CNO-Togo.
En ce qui concerne les allégations de mauvaise gestion, le CNO-Togo rassure le mouvement olympique que ses comptes sont audités annuellement par des cabinets indépendants et soumis, pour approbation, aux Assemblées générales ordinaires, chaque année, puis validés par la Solidarité Olympique.
Un congrès du CNO-Togo sous la bienveillance du CIO
Dans leur mémorandum, les contempteurs de Déladem Akpaki et son bureau ont appelé les instances continentales et Internationales, l’ACNOA et le CIO et le Ministère des Sports et des loisirs à prendre des dispositions conservatrices pour ramener la sérénité au sein de CNO-TOGO et d’avoir un regard plus rapproché afin d’éviter que le sport togolais ne vire au chaos et aussi nous permettre de retrouver nos droits au sein du mouvement olympique.
Ils ont en tout état de cause demandé qu’une décision conservatrice soit prise pour suspendre l’AGOE du 07 décembre 2024 prochain.
Le report doit permettre selon eux, de faire un audit général de la gestion et la réalisation des projets destinés au Togo, d’intégrer toutes les fédérations suspendues et d’actualiser des textes olympiques entre autres. Ce report n’est pas envisagé.
« Le CNO-Togo appelle le mouvement olympique à la sérénité et le rassure que le processus électoral en cours pour son Assemblée générale Élective, le 07 décembre 2024, se déroule dans la transparence et la régularité, conformément à ses statuts, sous la bienveillante attention du CIO, dont un représentant sera présent le 7 décembre prochain pour s’assurer de la régularité de l’élection », ont réitéré M. Akpaki et son bureau.
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