Nous l’écrivions mardi. Les agents de Lucréatif en mission à CIMTOGO ont lancé un mouvement de débrayage pour protester contre leurs conditions de vie et exiger leurs améliorations de la part de l’employeur. Dans le courant de la journée, une rencontre tripartite a eu lieu entre le représentant des grévistes, la Direction générale de Lucréatif et celle de CIMTOGO. Mercredi, les responsables de CIMTOGO annoncent, dans un communiqué, un retour à la normale grâce à une entente entre les parties.
Les agents de Lucréatif en mission à CIMTOGO réclament entre autre l’amélioration de leurs salaires, la généralisation des visites médicales, l’instauration d’un prêt scolaire, entre autres. Après le lancement de leur mouvement de grève, une rencontre a été convoquée et a regroupé le représentant des grévistes, la Direction générale de Lucréatif et celle de CIMTOGO.
A l’issue des discussions, une promesse a été faite aux agents de Lucréatif. Il leur a été indiqué que leurs demandes seront analysées et des propositions concrètes leur seront faites le 28 octobre au plus tard.
La Direction générale de CIMTOGO a tenu à préciser aux grévistes que malgré le fait que leurs revendications concernent en premier lieu leur employeur originel qui est Lucréatif, elle fera diligence afin d’aider les responsables de Lucréatif à trouver une solution acceptable pour toutes les parties concernées », lit-on dans un communiqué de CIMTOGO.
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Dans le même document signé par Jean Adolehoume, le Directeur chargé de l’administration, de la communication, des relations extérieures et de la responsabilité sociétale de CIMTOGO, on apprend que les grévistes ont été entretenus sur le fait que le volume de travail à l’usine de Lomé et les ventes de ciment ont fortement baissé, en particulier cette année.
« La faute à l’augmentation préoccupante des volumes de ciment importé Dangote en provenance du Nigéria », ajoute CIMTOGO.
Toutefois, la société assure tout mettre en œuvre pour ne pas faillir à sa responsabilité sociétale qui met le bien-être du travailleur au cœur des préoccupations.