Le ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins a annoncé vendredi la réouverture du CHR Lomé-Commune. L’hôpital avait été réquisitionné en mars 2020 pour la prise en charge des personnes atteintes de cette pandémie.
« Le Centre Hospitalier Régional Lomé-Commune (CHR-Lomé-Commune) situé à Kégué non loin du stade omnisport, communément appelé « Hôpital Chinois ou Hôpital Bon- Secours », réouvre ses portes au public à compter de 02 mai 2023 », a annoncé Moustafa Mijiyawa.
Le ministre de la santé explique que cette réouverture intervient après un réaménagement des services dudit centre, conformément à la feuille de route gouvernementale.
Dans un premier temps, il y aura la reprise des activités ordinaires de soins dans les services suivants : médecine générale, pédiatrie, maladies infectieuses, cardiologie, rhumatologie, ophtalmologie, stomatologie, otorhinolaryngologie, laboratoire, radiologie et pharmacie.
Prof Moustafa Mijiyawa annonce que la prochaine étape sera consacrée à l’aménagement des autres services, notamment la chirurgie.
Ainsi, il a invité toute la population du Grand-Lomé et de ses environs à se rendre dans cet hôpital au besoin pour profiter des prestations de soins.
CHR Lomé-Commune, un hôpital pour tous
En mars 2020, le gouvernement togolais avait décidé de réquisitionner le CHR Lomé-Commune pour la prise en charge des personnes atteintes de cette pandémie.
Il s’agissait à l’époque d’une décision du Chef de l’Etat avait voulu que le CHR Lomé-Commune soit dédié uniquement à la prise en charge des maladies infectieuses.
Les malades de COVID-19 avaient été soignés dans ledit CHR jusqu’à la fin relative de la crise sanitaire. Depuis, des voix ne cessent d’appeler le gouvernement à rouvrir l’hôpital pour favoriser le désengorgement des autres centres hospitaliers de la capitale.
Le CHR Lomé-Commune étant un hôpital très fréquenté par les populations de plusieurs quartiers de Lomé et des localités environnantes avant d’être réquisitionné.
Le gouvernement, à travers le ministère de la santé, a finalement entendu les cris des populations qui n’ont pas assez de moyens financiers pour se rendre dans des hôpitaux plus huppés, généralement du privé.