La prestation de serment des 8 représentants de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise n’a pas eu lieu mardi comme prévu par la Cour Constitutionnelle. Le regroupement politique exige la satisfaction de plusieurs autres conditions devant favoriser l’organisation inclusive des prochaines élections. Pour Brigitte Adjamagbo-Johnson, la Coordinatrice de la Coalition, la prestation de serment ne se tiendra que lorsque les conditions seront réunies pour démarrer un processus consensuel.
Sans surprise, la prestation de serment des représentants de la Coalition devant la Cour constitutionnelle n’a pas eu lieu mardi. La cérémonie a été repoussée à une date ultérieure. Ceci, pour le fait que le regroupement de l’opposition estime que les conditions d’organisation d’élections inclusives, démocratiques et transparentes ne sont pas réunies.
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« Nous irons prêter serment lorsque les conditions seront réunies et que dans notre entendement nous allons à la CENI pour démarrer un processus électoral consensuel… Nous avons fait nos analyses, les réformes sont très importantes pour nous, la composition paritaire de la CENI, elle ne se tient pas parce que nous serons huit de chaque côté mais il va falloir que la question de la présidence de la CENI soit réglée. Tout cela fait partie des conditions que nous recherchons maintenant pour qu’enfin un processus électoral, consensuel, fiable et digne de ce nom puisse être démarré », a expliqué Brigitte Adjamagbo-Johnson.
Quant au dépôt des candidatures dont les délais s’expirent demain mercredi à minuit, l’ancienne candidate à la Présidence togolaise indique que son regroupement ne se prêtera pas à ce jeu et que ce qui se passe ne les concerne pas.