Fin vendredi du 1er séminaire national de la 3e phase du projet CARES. Organisée par le Comité d’Analyse et de Recherches Syndicales Togo (CARES-Togo), la rencontre a réuni les centrales syndicales togolaises. Trois points étaient au centre des réflexions. Il s’agit de la pérennisation dudit comité, la professionnalisation du secteur maraîchère et le suivi de la gestion du budget de l’Etat togolais.
La rencontre qui a démarré depuis mardi dernier à Lomé s’inscrit dans le cadre de la 3e phase du projet CARES-Togo. Ce séminaire a réuni les membres du CARES, les secrétaires généraux des OSPP. Il était question de faire le point sur le processus de pérennisation dudit comité au Togo et d’évaluer la mise en œuvre du plan d’action de la première année de cette 3e phase du projet.
Les travaux ont donc permis aux participants de travailler à avoir une unité de recherche permettant de leur fournir des informations fiables et viables pour amener aux tables de discussion.
« Nous venons de clôturer 4 jours de séminaire qui a porté sur la pérennisation du projet CARES-Togo. Nous avons fait l’état des lieux de la mise en œuvre du projet dans le contexte du Togo. Nous avons identifié les défis et entrevu les perspectives de pérennisation du CARES » a indiqué Achille Nyanutse, coordonnateur CARES-Togo.
En ce qui concerne les réflexions menées au profit du secteur maraichère, l’objectif est d’amener les autorités à professionnaliser ce secteur d’activité et d’aider à accroitre son pouvoir d’achat.
« Des études menées l’année dernière ont révélé que la couverture santé universelle que nous pouvons mener des plaidoyers pour les maraichers. Puis que c’est eux qui fournissent les fruits et légumes aux villes. Les produits en question causent d’énorme problèmes de santé dus à l’utilisation des pesticides. C’est pourquoi nous avons jugés pour le moment de mener un plaidoyer à leur bénéfice pour qu’ils aient une couverture santé », a révélé M. Nyanutse.
CARES-Togo et le contrôle du budget
Pour les membres de CARES-Togo, les recettes fiscales contribuent aux financements des projets. Ils comptent ainsi faire le suivi pour savoir ce qui se fait exactement avec ces contributions fiscales des citoyens togolais.
« Nous avons à faire un plaidoyer à ce niveau pour que la contribution des travailleurs ait un regard sur comment les dépenses se font. Nous pensons que les syndicats doivent être impliqués dans l’élaboration des budgets », ont décidé les centrales syndicales du Togo.
Pour atteindre les objectifs susmentionnés et concrétiser les résultats attendus en lien avec les objectifs, des experts externes venus des organismes publics (INAM, ministère de la santé, la direction de budget d’Etat) des OSC (UONGTO, INSPIR, COSESC, SYMESTO), ont intervenus durant les 4 jours. Ceux-ci ont contribué à la compréhension des thématiques ciblés pour ce séminaire national.
A la suite des différentes communications, les stratégies de pérennisation des plaidoyers sont améliorées et des plans d’action sont élaborés, accompagnés d’une feuille de route sur la période de juillet à décembre 2022.
Pour rappel, CARES existe depuis 2012 dans les 8 pays francophones d’Afrique de l’Ouest. Sa mission est de soutenir l’action syndicale en matière économique et sociale pour faire du travail décent une réalité en Afrique.