La campagne pour l’élection présidentielle du 22 février bat son plein. Les différents candidats et leurs états-majors sont sur le terrain. Jean-Pierre Fabre et l’Alliance nationale pour le changement (ANC) parcourent également le Togo. Mais depuis le début des opérations de charmes, pas moins de 4 meetings du candidat ont été « empêchés ». Mardi, le meeting prévu à Sotouboua a également été perturbé.
Les scénarii se suivent et se ressemblent désormais. Après Tandjouare, Gando, Guerin-Kouka et Bassar, Jean-Pierre Fabre n’a pas pu tenir de meeting mardi à Sotouboua. La faute à un groupe de jeunes habillés en T-shirts du parti Union pour la République (UNIR, au pouvoir) et qui a bloqué le passage du convoi de l’ANC dans un 1er temps puis occupé ensuite le lieu du meeting.
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A Bassar, l’ex-chef de file de l’opposition, candidat pour la 3e fois à l’élection présidentielle, a tenté lui-même de débloquer la situation. Jean-Pierre Fabre était tout de même surpris de l’impuissance des éléments de la Force sécurité élection présidentielle (FOSEP) qui étaient sur place.
« Je crois que c’est quelque chose de préméditer, d’organiser pour nous empêcher de nous adresser aux populations. C’est depuis le début de notre tournée…», a déploré M. Fabre avant d’ajouter : « C’est la preuve qu’ils ont peur de nous. Préparez-vous à voter et à préserver votre. Donnez congé à ce régime ».
Le candidat de l’ANC n’a pas manqué de faire quelques remontrances aux éléments de cette force et l’équipe a rapidement perdu patience.
Avant l’épisode de Bassar, l’équipe de campagne de l’ANC a également dénoncé la fouille qu’imposait un militaire au candidat Jean-Pierre Fabre sur la route de Tchamba. Eric Dupuy, le conseiller à la Communication de l’ANC a dénoncé un 2 poids 2 mesures, inacceptable durant la campagne électorale.
Le parti commence à perdre patience, assurent ses dirigeants qui interpellent la CENI à régler rapidement ces dérives qui perturbent le déroulement de la campagne.
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