1,5 millions de francs CFA, c’est la somme que le groupe Bolloré, propriétaire de La société transport Camrail et son assureur conviennent de verser par victime pour les frais de funéraires.
Philippe Labonne, directeur général Afrique de Bolloré Transport & Logistics, Éric Melet directeur général de Railways et Hamadou Sali, le président des conseils d’administration des filiales du groupe au Cameroun et au Tchad constituant la délégation dépêchée au Cameroun n’ont pas pu ou « voulu » faire mieux.
« Les ayants-droits des personnes décédées sont en effet priés de se munir d’un certificat de décès et de la copie certifiée de la carte nationale d’identité », a précisé Camrail samedi dans une annonce.
Une commission d’enquête chargée de déterminer les causes de l’accident, proposer des mesures visant à limiter les risques de survenance d’une telle catastrophe et établir les responsabilités y afférentes, évaluer la gestion de cette catastrophe l’assistance aux victimes.
La commission dispose d’un délai d’un mois pour mener à bien sa mission mais déjà les proches des victimes et la population s’indignent des mesures de responsabilité du groupe Bolloré. Et d’un autre côté un employé de la Camrails fait un dévoilement embarrassant pour la société.
« Moi je dis sans ambages que cet accident est lié à la négligence, à la mauvaise maintenance de notre matériel roulant des engins moteurs et à l’ignorance de ce que les praticiens apportent comme suggestions pour que les choses s’améliorent », a déploré l’employé en question au micro de RFI