Gratien Akakpo-Numado a été reconduit vendredi pour un mandat de 4 ans à la tête du Cercle d’Action pour le Développement des Personnes Handicapées (CADEPH). C’était à l’issue d’une assemblée générale ordinaire tenue à Lomé. Le nouveau bureau se fixe pour objectifs d’étendre le CADEPH à d’autres horizons et de mobiliser de ressources pour l’épanouissement des personnes en situation de handicap.
M. Akakpo-Numado était le seul candidat à sa propre succession au poste du président du CADEPH. Il a été réélu par acclamation pour son dernier mandat.
Il dirige un bureau de 7 membres dont la mission principale est de travailler pour l’épanouissement et le bien-être des personnes handicapées.
Il est essentiellement question d’étendre la couverture géographique du CADEPH aux préfectures du Golfe, de Zio et de l’Avé et mettre en place des stratégies pour une plus grande mobilisation des ressources afin de répondre efficacement aux besoins des personnes handicapées dans le domaine de l’éducation, de la santé, de la réadaptation, formation professionnelle et de l’emploi.
« Ce sont des grands défis auxquels nous faisons face et il faut mobiliser suffisamment de ressources financières et techniques auprès des gouvernants, des organisations non gouvernementales, des partenaires voire des bonnes volontés pour les relever », a indiqué le président du CADEPH.
Mobilisation des membres du CADEPH
Il dresse par ailleurs un bilan assez satisfaisant de son premier mandat qui a été pour lui un coup d’essai et s’engage à faire encore mieux cette fois-ci.
La mobilisation a été importante au cours de cette assemblée générale. Des membres du Cercle sont venus d’un peu partout choisir leurs nouveaux dirigeants.
Généralement ceux qui répondent à de pareilles sollicitations sont qui n’ont pas honte d’afficher leur handicap.
Pour le président du CADEPH, il est primordial d’avoir un tel mental car, dit-il, le handicap n’est pas une fin en soi. C’est en acceptant son handicap qu’on arrive à transcender les obstacles.
« J’invite toutes les personnes qui portent un handicap à l’accepter parce que d’ailleurs ce n’est pas leur choix ; en l’acceptant ce n’est pas se résigner mais c’est œuvrer pour que les obstacles qui se posent et qui sont dus au handicap soient surmontés pour leur plein épanouissement », a exhorté M. Akakpo-Numado.