Au Burkina-Faso, plusieurs officiers sont aux arrêts pour une tentative de coup d’Etat déjouée le 26 septembre. C’est le gouvernement burkinabè qui l’annonce à travers un communiqué. Selon les autorités burkinabé, des officiers et d’autres acteurs présumés impliqués ont été interpelés et d’autres activement recherchés.
Le gouvernement de Ibrahim Traoré explique que la tentative avérée de coup d’État a été déjouée par les services de renseignement et de sécurité burkinabè.
« A l’heure actuelle, des officiers et d’autres acteurs présumés impliqués dans cette tentative de déstabilisation ont été interpelés et d’autres, activement recherchés », a-t-il annoncé.
On apprend que les acteurs de ce funeste projet de déstabilisation, nourrissaient le sombre dessein de s’attaquer aux institutions de la République et de précipiter notre pays dans le chaos. Selon les autorités du pays hommes intègres, ces personnes sont « mus par des intérêts aux antipodes de la dynamique de reconquête de notre territoire national et de la souveraineté » du pays.
Indignation contre les officiers impliqués
« En attendant que le Procureur militaire apporte plus de détails sur ce complot, le Gouvernement regrette profondément que des Burkinabè qui plus est des officiers dont le serment est de défendre la Patrie, se soient fourvoyés dans une entreprise d’une telle nature qui vise à entraver la marche du peuple burkinabè pour sa souveraineté et sa libération totale des hordes terroristes qui tentent de l’asservir », regrette le gouvernement.
Par la même, il salue l’action patriotique et le sens élevé du devoir des Forces de défense et de sécurité qui ont permis de mettre un coup d’arrêt à cette entreprise. De plus, le gouvernement burkinabè « rend un vibrant hommage à l’ensemble du peuple burkinabè et singulièrement à sa jeunesse pour son engagement résolu et historique à défendre la Patrie et à la protéger » contre tous ceux qui veulent faire entrer le pays dans l’histoire, à reculons.
Promettant qu’une lumière sera faite sur l’affaire, le gouvernement disculpe déjà le chef d’état-major général des armées et l’Ambassadeur du Burkina Faso au Ghana accusés sur les réseaux sociaux de faire partie des comploteurs.
« En tout état de cause les investigations en cours permettront de démasquer les instigateurs de ce complot », conclut la note officielle.