Au Togo, ce ne sont pas seulement les enseignants qui ont besoin de statut particulier. Les greffiers ont commencé par le réclamer eux aussi au moment où le gouvernement n’a pas encore satisfait les premiers. Le Syndicat National des Greffiers du Togo (SNGT) pourrait observer des mouvements de débrayage dans les jours à venir si rien n’est fait par les autorités.
Selon des sources concordantes, les greffiers du Togo seraient en train d’affuter leurs armes pour entamer un mouvement de grève. Ces acteurs qui jouent un rôle crucial dans la chaîne judiciaire décrient leurs conditions actuelles de vie et de travail.
Ils l’ont exprimé à travers une plateforme revendicative adressée à leur ministre de tutelle, le Garde des sceaux, ministre de la justice et des relations avec les institutions de la République et son collège de la fonction publique, du travail et de la réforme administrative.
Dans cette note qui date du 10 avril dernier, le SNGT demande au gouvernement d’améliorer leurs conditions de travail notamment en adoptant très bientôt le Statut particulier du greffier togolais.
Jusqu’à présent, les responsables du syndicat des greffiers n’ont toujours pas eu de réactions convaincantes de la part des deux ministres pour entamer les discussions.
La situation s’apparente à une bombe à retardement du fait que les greffiers menacent d’entrer en grève à tout moment.
Ils réclament le vote du projet de loi portant adoption du Statut spécial des Greffiers du Togo, adoptée en Conseil des ministres le 11 décembre 2015 par le gouvernement.