Kako Nubukpo quitte définitivement ses fonctions de directeur de la francophonie économique et numérique au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie. C’est l’ancien ministre togolais de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques lui-même qui l’annonce. La bonne nouvelle est que le Prof. Nubukpo ne chômera pas. L’économiste togolais a commencé à revendre ses compétences ailleurs.
Viré de la Francophonie pour avoir répondu sèchement au président français, Emmanuel Macron sur la question du franc CFA, une monnaie coloniale qui maintient les ex-colonies françaises dans la « servitude volontaire », Kako Nubukpo ne cherchera pas à livrer une bataille contre l’OIF, également au service de la France.
L’ancien ministre togolais avait déjà indiqué qu’à chaque fois que ses ambitions et ses convictions sont entrées en contradiction, il choisit d’être le porte-voix de ses convictions.
C’est dans cette logique que le Professeur agrégé a annoncé mardi avoir définitivement quitté ses fonctions de directeur de la francophonie économique et numérique au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
« … Je poursuis désormais mes travaux de recherches au sein du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et mes enseignements à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Lomé au Togo », a-t-il posté.
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Kako Nubukpo veut continuer à œuvrer pour sa passion qui n’est autre que l’Afrique. Pour ce faire, il invite les africains à ouvrer pour l’édification d’une Afrique forte.
« Ensemble, continuons à œuvrer pour l’édification d’une Afrique forte, capable d’affronter les défis d’une mondialisation exigeante », a-t-il exhorté.
Kako Nubukpo, engagé pour l’abolition du franc CFA, a toujours estimé que le système monétaire de la zone franc est un frein au développement des pays qui en sont encore tributaires. Il appelle les dirigeants africains à prendre leur responsabilité suite aux récentes déclarations des dirigeants politiques et économiques français afin de couper le cordon ombilical qu’est le franc CFA.