L’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armées Chimiques (ANIAC-Togo) poursuit ses activités. Cette structure créée en 2015 par décret présidentiel a été « d’une perspicacité extrême » dans la mise en œuvre de son plan d’action 2020 malgré la pandémie à coronavirus. L’institution qui s’est réjouie récemment d’avoir évité au Togo le drame de Beyrouth a dressé mercredi un bilan élogieux de ses activités de cette année.
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Le bilan a été présenté par Amah Hunlede. Devant les représentants des ministères et directions techniques, les représentants du corps diplomatiques et consulaires et les médias, le président de l’ANIAC-Togo a affirmé que malgré la pandémie, son institution a pu réaliser toutes les activités prévues en 2020.
Notamment, la sensibilisation des acteurs impliqués dans la gestion des produits chimiques, la formation des différentes parties prenantes à la gestion de l’activité chimique et l’identification et l’acquisition de sites de traitement et de neutralisation des produits chimiques toxiques.
Parallèlement, au lendemain des explosions des stocks de produits chimiques au port de Beyrouth au Liban, l’ANIAC-Togo a organisé en septembre dernier un point de presse où elle a informé sur les risques aux produits chimiques toxiques et les mesures de sécurité et de sûreté envisageables pour une meilleure prévention.
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M. Hunlede inclut également dans le bilan 2020, la tenue des ateliers nationaux. Il s’agit de l’atelier d’élaboration et de validation des fiches réflexes en octobre, de l’atelier national d’élaboration et de validation du Guide sur le Transport des Marchandises Dangereuses, de l’atelier de présentation de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et sa mise en œuvre au Togo et de la tournée nationale de sensibilisation et de renforcement des capacités du personnel en matière du respect des mesures de sécurité et de sûreté chimiques en milieux industriels.
Le président de l’ANIAC-Togo ajoute que durant l’année finissante, des missions ont été effectuées dans les régions de la Kara, des plateaux et maritime. Elles ont permis d’acquérir officiellement un site de 10 hectares dans la zone des plateaux qui sera destiné au traitement et à la neutralisation des produits et déchets chimiques.
« Nous sommes en train d’œuvrer pour un monde débarrassé des armes chimiques. Nous avons le rôle de recenser tous les produits chimiques et voir dans quelle mesure ils peuvent être neutralisés ou si possible les transformer qu’ils ne soient pas nuisibles à la santé », a-t-il précisé.
Pour l’année qui vient, M. Hunlede et ses collègues entendent raffermir la relation avec les médias pour encore plus d’impacts.
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