L’International des Services Publics (ISP) a réuni à Lomé depuis mardi le Ghana, le Sénégal le Cameroun, la République Démocratique du Congo et la France autour de la thématique de l’amélioration des prestations des services de soins de santé et un accès facile de tous à des soins de santé de qualité.
Si le partenariat public et privé pourrait apporter à l’État les compétences et les ressources humaines pour l’aider dans ses problèmes de gestion en vue de résoudre les problèmes sociaux, il comporte aussi beaucoup de risque.
« La contractualisation avec le partenariat public et privé est une opportunité aujourd’hui dans le secteur de la santé. Mais au même moment, ça contient énormément de risque dont il faut tenir compte lors de l’élaboration de son programme », a avisé le docteur Mawuli Couchoro.
Il s’agit donc au cours de cette rencontre de relever les avantages et les inconvénients pour le Togo à adopter l’approche contractuelle pour venir à bout des problèmes qui minent ce secteur et de voir s’il faut oui ou non l’adopter.
Ils sont au total 80 participants venus de trente organisations syndicales et 50 de la société civile à mener les réflexions sur le thème : « le partenariat public et privé et le droit à la santé « . La rencontre dure 4 jours.
La première journée a permis de revenir sur le concept de Partenariat Public-Privé (PPP).
« Avec le témoignage des pays qui ont eu à appliquer le PPP et les différentes communications, nous avons compris aujourd’hui les zones d’ombre du système. Et parce que nous comprenons qu’il y a diverses critères à remplir et à ce premier jour, nous déplorons seulement que l’État ne nous aie pas associé à l’élaboration du processus « , a conclu Nadou Lawson, la Secrétaire Générale de la Fédération Nationale des Syndicats du Secteur Public (FENASEP).