Le Professeur Kossivi Hounaké, Directeur adjoint des affaires académiques et de la scolarité (DAAS) de l’Université de Lomé a-t-il délibérément refusé de transmettre à ses collègues du département de droit public les dossiers que le CAMES a bien voulu leur confier pour évaluation ? Le sujet fait grand bruit et les responsables du CAMES auraient été saisis. La Présidence de Université de Lomé vient de réagir. Tout en dénonçant une campagne diffamatoire, l’institution dirigée par Dodzi Kokoroko appelle les enseignants-chercheurs à se ressaisir devant une situation maîtrisée.
Selon des informations véhiculées depuis quelques jours, Prof Kossivi Hounaké se serait permis de faire les instructions en place de ses collègues et de les renvoyer au CAMES. Plusieurs enseignants de la faculté de droit auraient saisi leur doyen de département par écrit pendant que d’autres se seraient adressés directement au Secrétaire général du CAMES pour dégager leur responsabilité.
Dans une tribune publiée pour défendre le CAMES et qui a été reprise par plusieurs journaux, le professeur béninois, Victor Topanou a accusé Prof Hounaké, Directeur adjoint de la DAAS de l’UL d’avoir agi grâce à la caution morale de Dodzi Kokoroko, le Président de l’Université de Lomé.
Réagissant vendredi à ces accusations, la Présidence de l’Université de Lomé a avancé qu’avec la modernisation des procédures par le CAMES, les experts sont désormais ciblés et que les dossiers à évaluer sont envoyés directement dans leurs boites électroniques.
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Sur ce, elle se dit surprise des accusations portées contre elle et dénonce une utilisation mensongère et diffamatoire sur la ventilation des dossiers CAMES 2018 par certains experts de l’Université de Lomé.
« De façon plus précise cette année, interpellé par la DAAS sur la non-transmission de son rapport d’évaluation dans les délais impartis, un enseignant-chercheur de la faculté de droit a déclaré n’avoir reçu ni le dossier physique, ni le dossier numérique qui lui ont été soumis. La DAAS, après échange avec la Présidence de l’Université de Lomé, a décidé de ne pas faire instruire sur place le dossier concerné, tout comme cela a été le cas pour les dossiers impartis à des instructeurs décédés ou indisponibles. Les dossiers ont été purement et simplement renvoyés au CAMES », se défend la Présidence de l’UL dans un communiqué signé par son 1er Vice-président, Prof Komlan Batawila.
L’institution dirigée par Dodzi Kokoroko rassure les uns et les autres sur le sérieux et la rigueur des procédures appliquées et invite les enseignants-chercheurs à se ressaisir devant une situation maîtrisée.