Colonel Assimi Goita, le président de la transition malienne est attendu mardi au Burkina Faso pour une visite officielle. Cette visite intervient dans un moment crucial où les deux pays, dirigés par des gouvernements de transition militaires, cherchent à renforcer leur coopération face aux défis sécuritaires et économiques communs. Avec le Niger, ces deux pays ont créé l’Alliance des Etats du Sahel pour unir leur force contre le terrorisme.
Cette visite d’Assimi Goïta au Burkina Faso symbolise une volonté de consolider les relations bilatérales entre Bamako et Ouagadougou. Les deux nations partagent des préoccupations similaires, notamment la lutte contre le terrorisme et la stabilisation de leurs territoires respectifs. Les discussions entre Assimi Goïta et son homologue burkinabé, le président de la transition Ibrahim Traoré, devraient ainsi aborder des stratégies communes pour lutter contre les groupes armés qui sévissent dans la région sahélienne.
Contexte du déplacement d’Assimi Goita
Le Mali et le Burkina Faso, tous deux membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), sont confrontés à des défis sécuritaires importants. Les groupes jihadistes continuent de mener des attaques meurtrières ; ce qui rend la coopération militaire et sécuritaire entre les deux pays plus cruciale que jamais. Le déplacement de Goïta au Burkina Faso pourrait de renforcer les stratégies communes de défense et de sécurité. Ces stratégies peuvent inclure des opérations militaires conjointes et un partage accru des renseignements.
En plus des questions de sécurité, les discussions devraient également porter sur les aspects économiques. Les sanctions internationales, notamment celles de la CEDEAO, ont eu un impact significatif sur les économies des deux pays. La recherche de solutions pour revitaliser les échanges commerciaux et attirer les investissements sera sans doute l’un des points clés de l’ordre du jour.
Symbolique d’une alliance des régimes militaires
La visite d’Assimi Goïta revêt également une forte dimension symbolique, montrant une solidarité entre deux pays dirigés par des régimes militaires suite à des coups d’État. C’est un message fort envoyé aux autres nations de la région et à la communauté internationale sur la détermination des gouvernements de transition à prendre en main leur destinée, malgré les défis internes et externes.
Les attentes autour de cette visite sont grandes pour les deux pays. Vivement que des résultats tangibles sortent des discussions en vue d’améliorer la sécurité et le bien-être économique des populations des deux pays.
Cliquez-ici pour nous rejoindre sur notre chaîne WhatsApp