L’Observatoire Ouest Africain de l’Environnement (OOAE) a dénoncé mercredi un retour de l’abattage des arbres au Togo. Elle déplore également la non-application du décret du 5 janvier 2011 interdisant la production, l’importation, la distribution et la commercialisation des sachets et emballages plastiques non biodégradables au Togo. L’OOAE invite le gouvernement à prendre ses responsabilités afin de sauver des vies.
Selon l’OOAE, il y a ces dernières années au Togo plus précisément dans la capitale, Lomé, des abattages anarchiques des arbres par des entreprises de construction des routes.
Un tour sur le boulevard qui passe à Déckon, la route de Kpalimé, la route de Ségbé , la voie 2 lions à Agoè voire l’avenue de la libération et la route qui mène à Togo 2000 sont une parfaite illustration, d’après l’Observatoire.
Il regrette que l’abattage des arbres sur ces routes sont une désolation pour les passagers, les oiseaux et les autres espèces qui s’abritent sur les arbres. Un constat d’ordre général qui interpelle plus d’un.
« L’OOAE a souvent été interpellé par des habitants voire certains responsables municipaux à cause de la désolation que l’abattage des arbres crée non seulement aux habitants mais aussi à tous les êtres vivants notamment l’espèce animale dans le sens de la biodiversité », a dévoilé Ambroise Kpondzo.
Le directeur exécutif de l’OOAE explique la sortie de son organisation par la nécessité d’attirer l’attention des autorités administratives et municipales qui doivent interpeler les responsables des entreprises de BTP à boiser les abords des routes togolaises.
« L’arbre en milieu urbain est avant tout source de bien-être physique et de santé mentale des citadins, en contribuant par sa présence à l’amélioration de la qualité de vie », a-t-il rappelé.
Abattage des arbres, sachets plastics
Toujours dans le cadre de la protection de l’environnement et de la préservation de la couche d’ozone, l’OOAE note que les sachets et emballages plastiques non biodégradables abondent ces dernières années au Togo, et ce malgré le décret du 5 janvier 2011 qui interdit leur production, importation et distribution dans le pays.
« Nous interpellons le gouvernement notamment les ministres du commerce, de l’environnement et de l’industrie à s’engager efficacement pour une application stricte du décret du 05 janvier 2011. Cela y va dans l’intérêt de nous tous », ont souhaité M. Kpondzo et son bureau.