Le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) et le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) ont posé leurs valises jeudi dans la localité d’Adetikopé (20 km de Lomé) dans le cadre de la tournée nationale d’informations et d’échanges prévue par le projet « Agir pour Bâtir la Cité ». Dans cette localité, les deux organisations ont entretenu la jeunesse sur la préservation de la paix, gage de tout développement. C’est le préfet de Zio, Etienne Kadévi Kodjo Etse a ouvert la séance en présence du Président du CNJ, Régis Batchassi et du Secrétaire général de la préfecture d’Agoènyivé, Essohana Kazandou.
La séance s’est déroulée sous le thème : « Culture de la paix : Citoyenneté, entrepreneuriat et autonomisation des jeunes ». Et pour Régis Batchassi, l’initiative vise à préserver et consolider la paix surtout en ces moments où le Togo traverse une crise politique.
« Au cours de ces rencontres initiées par le CJD et le CNJ, il est donc important pour nous de se pencher sur les causes de cette situation qui se retrouvent dans l’ignorance des valeurs citoyennes, mais également d’échanger sur les opportunités d’épanouissement de notre jeunesse et de convenir sur des pistes de solutions adaptées à nos milieux en vue d’un essor harmonieux, à la fois collectif et individuel », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le préfet de Zio a invité les populations togolaises à promouvoir les vertus du vivre ensemble, la cohésion et la compréhension mutuelle. Il a également invité les jeunes à saisir les opportunités qu’offrent les gouvernants pour entreprendre afin d’avoir une autonomie.
A l’occasion, un appel a été lancé à l’endroit des acteurs politiques togolais et ceux qui peuvent contribuer à la résolution de la crise.
Dans le document, les responsables du CJD et du CNJ appellent tous les acteurs politiques à arrêter la manipulation des jeunes dans la crise en cours. Ils invitent tous les leaders politiques à privilégier le dialogue et le consensus pour parvenir à une solution politique sur la question des réformes.
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Aux chefs traditionnels, le CJD et le CNJ demandent de s’impliquer dans la recherche des voies et moyens pour préserver à tout prix la paix dans leurs localités.
Les deux organisations invitent aussi les responsables des organisations de la société civile et des comités de développement à identifier les opportunités d’emploi et d’activités génératrices de revenus afin de sortir les jeunes Togolais de la précarité et de la vulnérabilité.
La déclaration du CJD et du CNJ demande au gouvernement de prendre des dispositions pour assurer la sécurité des personnes et des biens au cours des manifestations.
De même, ils invitent les jeunes au sens du civisme afin d’éviter de détruire les biens publics et privés.