Makati Wassao s’investit d’une mission de revalorisation et de restauration du patrimoine culturel en pays Konkomba. L’artiste de la chanson connue sous le nom de Princesse Zoé a, avec l’aide du Fonds d’aide à la Culture (FAC) lancé samedi à Lomé la 1ère édition du Festival de danse Ibamba à Guerin Kouka (Dankpen), Fest’Ibamba. L’événement a lieu du 1er août au 7 septembre prochains et se veut être une compétition de la danse traditionnelle Ibamba.
Le festival va observer 4 phases. Les présélections dans les cantons, les master-class/ formation en atelier, la phase éliminatoire et la phase finale.
Les présélections sont une sorte d’inscription des groupes de danse Ibamba dans les 3 cantons où la danse est pratiquée. Deux groupes par canton seront sélectionnés.
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Les master-class constituent la phase pratique et préparatoire en vue de mettre les concurrentes au même niveau pour la compétition. Les différentes séquences de l’exécution de la danse Ibamba seront décortiquées et assimilées grâce aux entraineuses que sont les personnes ressources.
A phase éliminatoire, le jury notera la durée de la prestation, le costume et tous les détails techniques des groupes pour dégager les 3 meilleurs pour la finale.
L’objectif du projet est de redynamiser le secteur de la danse traditionnelle en pays Konkomba, promouvoir dans son entièreté la danse Ibamba et sensibiliser les jeunes filles aux valeurs patrimoniales et à l’importance des études.
« Nous voulons retrouver notre identité culturelle en promouvant la danse Ibamba. Au-delà, vu l’ampleur que prend le mariage précoce, nous voulons amener les filles à être motivées dans le sens des profits et les avantages à tirer de l’éducation de la jeune fille » a précisé la promotrice.
Ibamba est exécutée en pays Konkomba, au nord du Togo par des jeunes filles et femmes dont l’âge est compris entre 20 et 25 ans. C’est une danse de réjouissance au cours de laquelle les filles forment un cercle et baissent légèrement la tête en applaudissant de façon cadencée des bras détachés tout au long du corps.
Elle permet selon Mme Wassao de s’épanouir culturellement et de sauvegarder la tradition pour les générations futures.
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