Le Projet d’Amélioration du Système d’Informatique Environnementale du Togo (PASIET) a été lancé mardi à Lomé par le ministre en charge de l’agriculture Koutera Bataka. La cérémonie a été couplée du lancement de l’élaboration du premier Rapport sur l’état de l’environnement au Togo (REET). Pilotées par l’Agence Nationale de la Gestion de l’Environnement (ANGE-Togo), ces initiatives s’inscrivent dans l’axe 3 du Plan National du Développement (PND). Elles permettront de prendre des décisions pertinentes en matière de la gestion rationnelle de l’environnement et de la conservation des ressources naturelles au Togo.
Le PASIET veut contribuer à la mise en place d’un mécanisme de mesure des progrès dans le cadre du suivi des Objectifs de développement durable et la mesure de la durabilité environnementale et écologique au Togo par le renforcement et l’institutionnalisation des statistiques de l’environnement.
D’un coût estimé à plus de 400 mille de dollars et d’une durée de 12 mois le projet est financé par la banque mondiale. Il sera marqué par trois composantes notamment.
La première composante est relative à l’amélioration du cadre institutionnel, organisationnel et stratégique pour le développement des statistiques de l’environnement.
La deuxième composante concerne le renforcement des capacités opérationnelles et techniques pour le développement des statistiques de l’environnement dont l’élaboration du premier rapport sur l’état de l’environnement au Togo. Elle financera aussi la formation des cadres de l’ANGE en bilan carbone et en planification stratégique entre autres.
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La dernière, la gestion du projet couvrira les dépenses du PASIET relatives à l’audit des comptes et au fonctionnement de la cellule d’exécution du projet.
Pour ce qui est du REET, c’est un document qui s’inscrit dans les priorités du Cadre stratégique d’investissement pour la gestion de l’environnement et des ressources naturelles au Togo et s’intègre assez bien dans l’axe stratégique 3 du PND.
Il s’agit du tout premier rapport qui permettrait d’avoir une vue globale du secteur environnemental au Togo pour orienter les actions des décideurs et des partenaires dans une perspective d’amélioration du cadre de vie, de préservation de l’environnement et de développement durable.
« Le Togo vient de marquer un grand pas dans le processus de développement des statistiques environnementales entamé il y a quelques années déjà », a indiqué M. Bataka.
Selon lui, les statistiques constituent un dispositif transversal au service de tous les départements ministériels permettant de suivre efficacement les efforts au Togo dans l’atteinte des exigences de ses engagements nationaux, régionaux et internationaux.
