Joseph Kokou Eza et Messenth Kokodoko, deux des acteurs de la société civile arrêtés en pleine crise sociopolitique togolaise viennent de recouvrer leur liberté. Les membres du membre Nubuéké ont été libérés jeudi au lendemain de la décision du Chef de l’Etat de poursuivre les mesures d’apaisement contenues dans la feuille de route de la CEDEAO pour une sortie de crise.
Interpellés dans la nuit du 19 octobre 2017, Joseph Eza et Messenth Kokodoko ont été accusés de Groupement de malfaiteurs, trouble aggravé à l’ordre public, incitation à la révolte, menace et violence envers les représentants de l’autorité publique, destruction volontaire par incendie des biens publics, détention illégale des matériels militaires et complice de ces infractions.
Leur libération a été décidée mercredi au Conseil des ministres. En effet, au cours du premier Conseil des ministres du gouvernement Klassou II, le Chef de l’Etat a décidé d’accorder la grâce présidentielle à 18 détenus purgeant leur peine dans les prisons civiles de Mango et de Sokodé.
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Faure Gnassingbé a aussi demandé à l’autorité judiciaire de faire mettre en liberté provisoire, les personnes faisant l’objet d’une procédure d’information judiciaire pour des faits criminels, en prenant toutefois soin de préserver les droits des victimes s’agissant de la suite des procédures engagées. Il s’agit de vingt-six inculpés relevant des prisons civiles de Mango, Bafilo, Sokodé et Lomé.
Joseph Kokou Eza et Messenth Kokodoko dont les dossiers sont en instruction depuis le 31 octobre 2017 bénéficient ainsi d’une liberté provisoire.
Notons également que des militants du Parti National Panafricain (PNP) détenus à la prison civile de Sokodé ont également été libérés ce jour.