Un cas de fièvre de Lassa a été découvert au Togo la semaine dernière. Et le premier cas enregistré est décédé le mardi, selon une note signée et publiée par le ministère de la Santé et de la protection sociale. Il y aurait éventuellement d’autres cas non maîtrisés sur l’étendue du territoire national. Une situation qui provoque une vive inquiétude auprès du grand public, qui a les regards tournés vers le ministre de la santé.
En effet, ce week-end, une note de la Direction générale de la Santé de Kara a créé la frayeur. Selon le document, une fille de 20 ans voyageant de Lomé pour Sokodé serait décédée à Langabou suite à des vomissements accompagnés de sang.
Le véhicule aurait continué sa route avec le corps et les mêmes passagers à bord jusqu’à Sokodé. Par la suite, 7 des passagers aurait été transportés à bord d’un taxi en direction Kara et que deux femmes seraient descendues l’un à Aléhéridè et l’autre à Baloudè. Les 5 autres passagers, 2 hommes et 3 femmes auraient eu comme destination la ville de Kara.
Depuis, les autorités sanitaires de Kara sont à la recherche des contacts des personnes qui ont voyagé à bord de ces 2 véhicules.
Cette situation témoigne d’un risque de propagation de l’épidémie, s’il est confirmé que la jeune fille décédée était porteuse du virus de la fièvre hémorragique de Lassa. Et l’inquiétude est grandissante au niveau de la population qui attend toujours des mesures plus efficaces de la part du ministre de la santé, autres que les alertes.
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Le ministre de la santé avait confirmé un cas détecté dans le District de Doufelgou (environ 460 km au nord de Lomé). Il s’agit d’un togolais originaire du village de Kawa-Haut revenu du Nigeria où il résidait depuis plus d’un an. Et ce jeune est finalement décédé.
Même si d’autres cas ne sont pas encore détectés et confirmés, le communiqué de la Direction régionale de santé de Kara révèle que la situation n’est pas totalement contrôlée et qu’il est possible que des cas échappent encore aux autorités sur le territoire.
Toutefois, il faut rappeler à la population le respect des mesures d’hygiène de base pour réduire considérablement les risques de contamination de la maladie.
Le Togo a également connu une épidémie l’année dernière. Le virus de Lassa se transmet à l’homme par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par l’urine ou les excréments de la souris. La contamination se fait par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d’autres liquides biologiques d’une personne malade.