La Coalition des 14 partis politiques de l’opposition et le gouvernement togolais se déchirent à nouveau au sujet des manifestations annoncées pour le 12 janvier prochain. La marche nationale prévue par le regroupement politique sera finalement circonscrite dans le périmètre de la capitale togolaise. Le ministre de l’administration territoriale autorise les manifestations à Lomé mais les refuse à l’intérieur du pays. Pour Payadowa Boukpessi, la coalition n’a pas fourni les informations légales concernant les localités en région devant accueillir les manifestations.
Dans une lettre réponse adressée à la Coalition des 14 partis politiques, le ministre de l’administration territoriale a d’abord estimé que certains tronçons et lieux choisis à Lomé pour les manifestations devraient être soulagés, pour avoir accueilli pendant 7 mois les mêmes activités. Le ministre modifie les itinéraires et case finalement les manifestations dans le même circuit de Bè, tout comme les dernières fois.
« Je tiens à vous rappeler que certains tronçons et lieux que vous avez choisis à Lomé ont déjà été utilisés pour les mêmes causes pendant plus de sept mois par votre coalition. Et comme nous avons déjà eu l’occasion de vous le dire, cette utilisation de ces lieux, a entraîné de la part des riverains des plaintes pour tous les désagréments que cela entraîne », écrit le ministre, qui ajoute « pour éviter que la poursuite d’utilisation de ces tronçons et lieux pour les manifestations n’entraîne des risques de troubles graves à l’ordre public, le gouvernement a décidé que ces tronçons places et quartiers utilisés durant plus de sept mois soient soulagés », a-t-il écrit.
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Selon les informations contenues dans le document de Payadowa Boukpessi, la marche de la coalition partira du carrefour Neo Apostolique de Gakpoto et du Marché de Bè pour finalement chuter au carrefour Eglise des Assemblées de Dieu.
En ce qui concerne les manifestations à l’intérieur du pays, le ministre Boukpessi fait remarquer qu’aucune ville n’a été indiquée par la coalition dans sa lettre d’information.
« Toutes manifestations à l’intérieur du pays sont interdites pour manque d’informations légales », conclut M. Boukpessi.