Le 22 novembre dernier, débarquait sur les réseaux sociaux, une information selon laquelle, la Présidence de l’Université de Lomé aurait installé, en complicité avec le Centre informatique et de calcul (CIC), un cyber fantôme pour racketter les étudiants qui cherchaient à s’inscrire sur le site de l’Université. Aux nouvelles, il se trouve que la réalité est toute autre et les faits tels que présentés sont dénués de tout fondement. Et nous apprenons que l’un des auteurs du texte en circulation est aux arrêts et devrait s’expliquer.
Un étudiant de l’Université de Lomé est arrêté pour diffusion de fausses informations et diffamation. Ce dernier est accusé d’avoir balancé sur les réseaux sociaux un texte dépourvu de toute réalité dans lequel il accusait le Président de l’UL de corruption.
En effet, selon le texte, Prof Dodzi Kokoroko aurait installé « en complicité avec les responsables du CIC un cyber fantôme pour racketter les étudiants qui cherchaient à s’inscrire sur le site de l’Université de Lomé ».
L’auteur du texte affirmait que « tout étudiant est obligé de se rendre au CIC pour avoir accès au site du campus, payer l’heure à 100 Fcfa et faire les impression à 50 Fcfa ». Il ajoutait qu’en plus de cela, les étudiants sont obligés de faire affaire en payant 500 Fcfa pur bénéficier de l’aide pour l’inscription.
Du ragot et de la diffamation, dénonce la Présidence de l’UL qui parle de déformation des faits dans le but de nuire à la personne du Prof Dodji Kokoroko.
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D’abord, la Direction du CIC, explique que le site internet de l’école a connu quelques soucis à cause d’un problème de connexion général. D’ailleurs, la date limite des inscriptions dans cette école a été prorogée pour permettre aux étudiants de s’inscrire.
Ensuite, nous apprenons qu’une salle a été préparée dans cette école « pour aider gratuitement les étudiants ».
«… Aucun sous n’a été exigé d’aucun étudiant pour l’aider à s’inscrire », affirment les fonctionnaires du CIC.
Et enfin, plusieurs étudiants du CIC témoignent que les anciens étudiants du CIC ont dû porter des coups de main aux nouveaux bacheliers dans le processus d’inscription.
Toutes choses qui prennent le contre-pied du texte balancé sur les réseaux sociaux citant le président de l’UL.
Aux dernières nouvelles, l’étudiant auteur du texte diffamatoire a été démasqué et devrait répondre de ses actes.