Des organisations de la société civile engagées dans la diplomatie non gouvernementale ont salué jeudi les efforts consentis par le gouvernement togolais pour trouver une solution durable à la crise que traverse le pays. Ces organisations notent que la feuille de route de la CEDEAO est effectivement appliquée et demandent aux parties prenantes de la crise de privilégier l’intérêt général pour une résolution rapide.
Ces organisations ont tenue jeudi à Lomé une grande rencontre citoyenne d’échanges et de réflexions à Lomé. La séance, placée sous le thème : Responsabilités citoyennes des OSC face à la situation sociopolitique actuelle du Togo », a enregistré une grande mobilisation.
C’était l’occasion pour ces organisations de la société civile engagées dans la diplomatie non gouvernementale de saluer la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO et de se féliciter de l’évolution de la situation sociopolitique dans le pays.
« Tout en suivant avec intérêt la mise en œuvre de la feuille de route et l’évolution de la situation sociopolitique dans le pays, les organisations de la société civile engagées dans la diplomatie non gouvernementale saluent les mesures d’apaisement et les efforts consentis par le gouvernement pour trouver une solution durable à la crise », lit-on dans la déclaration de circonstance.
Ces organisations saluent l’organisation du recensement électoral, la recomposition paritaire de la CENI, l’adoption de l’avant-projet des réformes constitutionnelles en Conseil des ministres et l’acceptation de la prorogation de 3 jours pour le recensement électoral.
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Toutefois, les associations en question disent constater avec regret et déplorent les divergences qui apparaissent encore dans l’application de la feuille. Elles affirment que cette déchirure est souvent à la base du ralentissement des activités économiques, la recrudescence des violences politiques, le blocage du fonctionnement normal des institutions de l’Etat et la disgrâce du pays au plan international, notamment.
« Au regard de ce constat, nous recommandons aux parties prenantes de privilégier l’intérêt général de la nation pour une sortie rapide de crise. Nous demandons à cet effet à tous les acteurs de considérer le 20 décembre comme une date inamovible pour les élections législatives et les exhortons à ne rien faire en dehors de la feuille de route », lancent-elles.