Les impacts potentiels des options stratégiques retenues dans la version 1 de la stratégie nationale REDD+ sont en train d’être analysés au cours d’une rencontre ouverte jeudi à Lomé. Initiée par la coordination REDD+ en collaboration avec le ministère de l’environnement et des ressources forestières, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet de soutien à la préparation à la Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+). Dernière des six (6) rencontres régionales, cette session sera l’occasion d’évaluer les impacts potentiels sur l’environnement biophysique et humain en lien avec le processus de l’Evaluation Environnementale Sociale Stratégique (EESS).
Selon Hèmou Assi, Coordonnateur national REDD+, dans le processus de l’émission de gaz à effet de serre due à la déforestation, l’objectif visé est d’élaborer une stratégie nationale REDD+ cohérente acceptée par tous et basée sur des données qualitatives et quantitatives fiables.
« Pour y arriver, plusieurs études analytiques réalisées sur tout le territoire national avec l’implication des acteurs à travers des sensibilisations en vue d’avoir leur engagement dans le processus qui se veut inclusif et participatif, ont débouché sur la rédaction de la première version de la stratégie nationale REDD+ qui a dégagé des options stratégiques qui permettront de réforester notre pays. Dans l’élaboration du document, plusieurs options ont été retenues et doivent faire l’objet d’EESS qui permettra de voir si elles pourront donner des impacts positifs à étendre au plan national ou s’il y a des options négatives à corriger », a-t-il indiqué.
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A la suite, suivra la phase d’investissement où il s’agira de mettre en œuvre des projets d’investissement qui doivent s’inspirer de la stratégie nationale REDD+ qui doivent l’objet d’une Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES).
« De ce cadre stratégique, le but visé c’est qu’on arrive à orienter les projets qui s’inscrivent dans les différentes options avec des impacts potentiels sur tel ou tel ordre et prendre des mesures pour y faire face », a-t-il ajouté.
De l’autre, Christian Couette, chef du projet WSP, affirme que le but de cette consultation qui a accouché de la version 1 de la stratégie nationale REDD+, est d’aller recueillir auprès des différents acteurs leurs diverses préoccupations.
La rencontre de ce jour visait donc à approfondir les éléments recueillis, que ce soit l’impact sur l’environnement, le sol et le milieu d’habitation. Elle sera également l’occasion pour les participants de se prononcer sur les différentes options stratégiques, d’identifier les potentiels impacts positifs et négatifs afin de proposer des solutions et émettre leurs appréciations et doléances à prendre en compte pour une parfaite réussite dans la phase de mise en œuvre de la stratégie nationale REDD+.
Avec M. D.