L’information selon laquelle des diplomates togolais seraient à pied d’œuvre pour convaincre les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO pour permettre au président togolais, Faure Gnassingbé à briguer un second mandat d’affilée à la tête de ladite institution n’est pas fondée. Dans une note diffusée mardi, la Présidence togolaise l’a démentie relevant qu’elle procède des rumeurs colportées par « l’opposition ».
Donnée lundi par Radio Victoire, l’information selon laquelle le président togolais chercherait à rempiler à la tête de la CEDEAO a été démentie mardi matin par la cellule de communication de la présidence togolaise. Dans un droit de réponse adressé à nos confrères, ce service de la présidence togolaise soutient qu’aucun diplomate ne se prêterait à un jeu en faveur du maintien du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé à la tête de la CEDEAO ou encore pour briguer un second mandat.
Le démenti de la présidence souligne que se prêter à un tel jeu est synonyme de la méconnaissance les règles du fonctionnement de la CEDEAO.
« Il n’appartient pas à un Etat, lui seul selon ses propres ambitions de faire des pieds et des mains pour être président ou non de la CEDEAO, surtout pour briguer un second mandat à la tête de l’institution », souligne le communiqué. Néanmoins, il reconnait que Même si cette option serait possible, ce serait sur l’accord de la conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO.
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Selon la note, cette information serait une manigance de l’opposition togolaise. Elle accuse celle-ci d’intoxiquer sachant très bien que l’alternance à la tête de la Communauté se fait sur des règles bien définies.
« Il y a là l’expression d’une probable désillusion que nourriraient nos chers amis de l’opposition », mentionne le communiqué qui précise que « La solution à la crise doit être trouvée par les Togolais eux-mêmes avec le soutien de la communauté internationale dont la CEDEAO ».