Le Parti du Peuple et de l’Intégrité (PPI) a effectué samedi sa première sortie médiatique neuf (9) mois après le lancement de ses activités. Face à la presse, le Parti dont le siège national se trouve à Sokodé a fait l’état des lieux de ses activités menées jusque-là et revient sur la crise sociopolitique que traverse le Togo depuis le 19 août 2017. Pour le parti de Tchao Kadambaya, la candidature de Faure Gnassingbé en 2020 dépendra du parti UNIR. Au gouvernement, il demande de surseoir définitivement son projet de référendum.
Au PPI, on affirme ne pas comprendre pourquoi la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise fait de la candidature de l’actuel Président une réelle préoccupation.
Cela ne devrait pas en être ainsi dans la mesure où il revient à chaque parti d’investir son candidat à une élection.
« La candidature de Faure Gnassingbé en 2020 dépendra du partir UNIR ou dans une large mesure la cour constitutionnelle qui a le dernier mot sur la validité ou non de telle ou telle candidature », a estimé Abel Hèzou-Wiyao Badasse, Coordonnateur national du parti, qui soutient qu’il est vraiment absurde qu’en 2018, la coalition parle déjà de 2020.
Le PPI dit s’opposer à la formation d’un gouvernement de transition. Car cela a été toujours le jeu politique au Togo, où les politiciens récupèrent la lutte populaire et négocient des postes sur le dos des populations.
La formation politique demande aux parties prenantes au 27 è dialogue inter-togolais de se pencher sur la relecture du code électoral, l’assainissement du fichier électoral, la recomposition de la CENI et ses démembrements et la recomposition de la cour constitutionnelle.
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Se prononçant sur les prochaines élections en vue, elle demande au gouvernement de surseoir définitivement son projet de référendum et de ramener son projet de loi sur la loi table de l’assemblée nationale.
A cet effet, M. Badasse et les siens proposent qu’aucun amendement constitutionnel ne prenne effet en moins d’un an et que les députés ne soient plus amenés à amender la constitution mais plutôt à faire des propositions d’amendement approuvées par les 4/5 des députés.
Le parti aux couleurs jaune, violet et blanc a déjà des points focaux dans 15 préfectures du Togo. Très présent sur le terrain, il a eu à tenir de séances de sensibilisation à Sokodé. Des activités du genre qu’elle compte renforcer dans l’avenir pour miner totalement le terrain politique dans le pays.