Le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) a tenu lundi une Assemblée générale au cours de laquelle il a restitué à sa base la rencontre qu’il a eue la semaine dernière avec le ministre de la santé et de la protection sociale. L’organisation mécontente de la position du ministre de la santé exige toujours des discussions sur les points de sa plateforme revendicative. Elle observe à partir de mardi, 4 jours de grève avec un service minimum.
Pour le Synphot, au lieu d’une réunion qui devrait permettre de discuter de sa plateforme revendicative, le ministre a organisé plutôt une réunion d’information au cours de laquelle il est revenu sur la politique du gouvernement en ce qui concerne le secteur de la santé.
Selon le Prof. Atchi Walla qui relatait la rencontre avec le ministre Moustapha Mijiyawa, le Synphot a précisé au ministre qu’il n’était pas prêt à participer à un groupe de travail dont l’objectif est de le déjouer quant à ses revendications.
« Nous pensons qu’une commission peut être mise sur pied mais une commission qui discute des textes, de nouvelles dispositions, oui cela peut prendre du temps. Mais prendre la décision de recruter du personnel, de reverser le personnel non fonctionnaire, de rééquiper à minima les hôpitaux n’a pas besoin d’aller dans un quelconque groupe de travail », a déclaré Atchi Walla.
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Le Secrétaire général du Synphot informe que son équipe a passé le week-end à consulter les délégués à l’intérieur du pays. Et donc à l’issue de l’Assemblée générale de ce lundi, une décision collégiale a été prise.
« Nous avons retenu qu’à partir du mardi 27 mars jusqu’au vendredi 30 mars, nous allons maintenir le mouvement de grève tout en conservant le service minimum. Ce service minimum est maintenu pour prendre à témoin la population pour une dernière fois. Il s’agit également de prendre à témoin l’opinion tant nationale qu’internationale sur la bonne foi de notre organisation à discuter pour trouver une solution pérenne », a affirmé Prof. Walla.
Les responsables du Synphot informent que si les autorités gouvernementales ne régissent pas jusqu’à vendredi, l’organisation syndicale pourra durcir le ton dès la semaine prochaine.