Le pouvoir togolais et la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition se sont finalement entendus sur le format du dialogue. Quatorze (14) délégués à raison de 7 par partie prendront part aux discussions prévues pour durer dix (10) jours. Les deux partis ont signé dimanche le règlement intérieur du dialogue qui s’ouvre lundi en présence du président ghanéen, Nana Akufo-Addo dont le pays assure la facilitation.
Le dialogue politique inter togolais s’ouvre lundi en présence du président ghanéen, facilitateur de la crise. La cérémonie enregistrera également la participation de tous les partis politiques, des présidents d’institutions et toutes les autorités administratives et religieuses du pays.
Mais le dialogue ne réunira que le pouvoir et la coalition de l’opposition qui se serait opposée à l’ouverture des discussions aux autres formations politiques. Toutefois, la facilitation indique que d’autres partis politiques ne pourront rejoindre les discussions que lorsque les participants le décident.
« Le cercle ne sera ouvert à d’autres parties politiques que si et seulement si les parties en discussions le décident », a expliqué Daniel Oseï.
Les discussions sont prévues pour durer une dizaine de jours et devraient permettre de trouver une solution durable à la question des réformes.
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A l’issue de la signature du règlement intérieur, le ministre Gilbert Bawara a estimé que les solutions aux problèmes doivent toujours venir des togolais eux-mêmes.
« Les togolais en se parlant entre eux doivent être en mesure de trouver des solutions qui répondent à la fois à l’intérêt général et au bien commun de tous les togolais. Nous pensons et espérons que chaque acteur sera animé par le même état d’esprit », déclaré M. Bawara.
De son côté, Eric Dupuy, délégué de la Coalition de l’opposition, a indiqué pour sa part qu’avec la volonté de part et d’autre, des avancées seront enregistrées.
« Si fait preuve d’un minimum d’ouverture et de tolérance. Que chacun se dise que nous sommes en train de chercher une solution pour le pays et non chercher à faire perdre du temps aux autres », a-t-il dit parlant toutefois de discussions très ardues dans l’intérêt de la nation togolaise.