La Concertation Nationale de la Société Civile du Togo (CNSC-Togo) vient de condamner à son tour la répression exercée sur les manifestants du PNP samedi dans certaines villes du Togo. Dans un communiqué rendu public dimanche, l’organisation exprime son indignation face à ce qu’elle appelle « entrave à la liberté » et exhorte le gouvernement à reconnaître que la liberté de manifester est un droit constitutionnel.
Dans sa note signée par le Président du Conseil d’Administration Edem Sowu, la CNSC-Togo a dans un temps premier présenté ses condoléances aux familles des victimes tombées lors de la manifestation du 19 août.
Elle souhaite une prompte guérison aux multiples blessés et condamne le gouvernement d’avoir perpétré des violences sur les manifestants.
Pour, M. Sowu et les siens, la liberté de manifester est un droit constitutionnel. Ils demandent à l’autorité de prendre des dispositions nécessaires pour que les libertés publiques soient garanties et que les mesures soient prises pour un encadrement réglementaire des prochaines manifestations publiques.
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Pour l’apaisement social, la CNSC-Togo exige la libération immédiate et sans conditions des personnes arrêtées.
Alors qu’elle convie les partis politiques au respect scrupuleux de la loi régissant l’organisation des manifestations publiques au Togo, elle rappelle à la population l’adoption d’un comportement citoyen et au respect des valeurs républicaines lors des mouvements.
La réaction de la CNSC Togo sur la marche du 19 août du PNP n’est pas différente de celle des partis de l’opposition qui ont eux aussi dans l’unanimité dénoncé les cas de violence exercés sur les manifestants.