L’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques au Togo (ANIAC-Togo) continue d’œuvrer pour un meilleur contrôle des produits chimiques. Vendredi, elle a présenté le bilan des activités réalisées en 2024 et d’évoquer les perspectives pour l’année à venir et de solliciter l’appui des partenaires. Pour les dirigeants de cette structure étatique, il est important de renforcer le contrôle des produits chimiques dans le développement socioéconomique du pays.
En 2024, ANIAC-TOGO a défini six (6) axes stratégiques prioritaires, avec 24 activités planifiées. Parmi elles, 18 ont été réalisées avec succès, représentant un taux d’exécution de 89 %. Ces activités comprennent des campagnes de sensibilisation, des formations et des séances d’information. L’institution a également collaboré avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, permettant à plus de 15 Togolais de bénéficier de formations internationales.
L’une des réalisations majeures de l’année a été l’aménagement du site d’Awodomu, dédié au traitement des déchets chimiques avariés.
Selon le président de ANIAC-Togo, Colonel Koffi Akpamoura, ce site devrait être opérationnel en 2025. « Nous pensons que d’ici 2025, ce site sera plus ou moins opérationnel » a-t-il affirmé.
Contrôle des produits chimiques
Par ailleurs, ANIAC-TOGO a multiplié les actions de sensibilisation, notamment auprès des autorités locales, des préfets, des maires et des forces de sécurité. Ces initiatives visent à mieux contrôler l’entrée et la sortie des produits chimiques à travers les frontières du Togo, connues pour leur porosité.
L’ANIAC-TOGO agit aussi dans un cadre juridique solide, basé sur une loi adoptée en 2023. Cette législation offre les outils nécessaires pour réguler l’utilisation des produits chimiques. Le colonel Akpamoura a souligné que l’objectif est de garantir que ces produits soient utilisés uniquement à des fins socioéconomiques et non à des fins criminelles.
« Les perspectives d’avenir pour l’ANIAC, c’est de faire en sorte que l’ensemble du territoire togolais et des populations togolaises utilisent les produits chimiques franchement à des fins socio-économiques rentables et non à des fins criminelles » a laissé entendre le président.
Pour l’avenir, ANIAC-TOGO prévoit de lancer les travaux d’aménagement du site de traitement des déchets chimiques. L’institution entend également renforcer ses capacités opérationnelles et élargir son réseau de partenaires.
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